Quelques jours ont suffi dans la campagne pour la présidentielle du 29 juillet 2018 pour que ça tourne au duel entre le président sortant, Ibrahim Boubacar Kéita, et le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, devenu le point de ralliement de tous les déçus du quinquennat qui s’achève, ce qui rend l’issue du premier tour plus incertaine encore.
Le takokelen (victoire au 1er tour), slogan des partisans d’IBK, est donc improbable quand on tient compte du nombre des candidats (24 prétendants) qui se prévalent chacun au moins d’un fief électoral et surtout quand on tient compte de la désaffection dans les rangs de la majorité.
De grosses pointures du parti présidentiel comme l’ancien DG de la police nationale, député élu à Nara, Niamé Kéita, ont finalement fait le choix de Soumi Champion, tout comme d’anciens candidats à la présidentielle comme Hamed Sow. Tous appellent les électeurs à voter contre IBK et ainsi l’aider à aller à la retraite politique.
DAK
Source: L’ indicateur du renouveau