L’ex-ministre français, qui avait dénoncé la « Françafrique », a été nommé alors que Paris prévoit de réduire fortement sa présence militaire sur le continent.
Le président français a confié à l’ancien secrétaire d’État à la Coopération de Nicolas Sarkozy le soin d’« expliquer » aux pays partenaires accueillant des bases françaises – Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon et Tchad – « les raisons et les modalités de ces adaptations » prochaines du dispositif diplomatico-militaire français, « tout en étant à l’écoute de leurs besoins » en matière de formation, de coopération et
d’équipement, écrit-il dans une lettre que l’AFP a pu consulter.
La politique africaine d’Emmanuel Macron taclée par des députés français Après une série de coups
d’État au Mali (2020, 2021), au Burkina Faso (2022), puis au Niger (2023), les juntes militaires parvenues au pouvoir dans ces pays ont poussé dehors l’armée française, marquant la fin d’une ère, après une décennie d’intervention antijihadiste dans une région où la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader. Jean-Marie Bockel poussé à la démission
À la suite de ces déconvenues au Sahel, la France a entrepris de réorganiser sa présence en Afrique et
compte réduire nettement ses effectifs militaires dans tous les pays où elle opère encore – sauf à Djibouti – au profit d’une présence plus discrète. Les contours de cette réorganisation ont été
définis lors d’un conseil de défense, en décembre 2023, selon des sources concordantes.
JA
L’Indicateur Renouveau