Dernière “survivante” connue du XIXe siècle, Emma Morano est morte samedi 15 avril à l’âge de 117 ans et 137 jours. La doyenne de l’humanité serait désormais une Jamaïcaine, Violet Brown, née le 10 mars 1900.
Elle a vu “défiler” onze papes, trois rois d’Italie et douze présidents de la République française. Emma Morano, dernière “survivante” connue du XIXe siècle, est morte samedi 15 avril à l’âge de 117 ans et 137 jours, à Verbania, un petit village du nord de l’Italie.
Cette forte tête, restée autonome jusqu’à ses 115 ans, attribuait sa longévité à ses décennies de célibat et à son improbable régime : trois œufs par jour pendant près d’un siècle.
“Emma a toujours mangé très peu de légumes, très peu de fruits”, racontait le Dr Carlo Bava, qui l’a suivie pendant près de trente ans et attribuait quant à lui la longévité de sa patiente à la génétique, dans la mesure où beaucoup de membres de sa famille ont vécu très vieux.
Célibataire endurcie
Très indépendante, elle s’était séparée de son mari violent juste après la mort de leur unique fils à l’âge de quelques mois. C’était en 1938, plus de trente ans avant la légalisation du divorce en Italie.
Elle a ensuite vécu seule, à une époque où cela ne se faisait pas, travaillant jusqu’à ses 75 ans dans une fabrique de sacs en toile de jute. Et ne s’est résolue qu’à l’âge de 115 ans à accepter l’aide d’une infirmière à plein temps, dans son petit appartement ,au bord du lac Majeur.
Selon le Gerontology Research Group (GRG), un groupe de recherches américain sur les personnes âgées, la doyenne de l’humanité est désormais une Jamaïcaine, Violet Brown, née le 10 mars 1900. Et selon ce même centre de recherches, Emma Morano, née le 29 novembre 1899, était la dernière personne connue dans le monde à être née avant 1900.
Avec AFP