Dans le cadre des matches aller du deuxième tour des éliminatoires de la coupe d’Afrique des moins de 20 ans, prévue au Sénégal en 2015, les Aiglons du Mali ont pris une option sérieuse en vue de leur qualification. Les hommes du coach Fagnery Diarra ont laminé les étalons juniors du Burkina sur le score de trois buts à zéro. C’était le samedi dernier au stade du 4 août de Ouagadougou.
L’équipe nationale junior du Mali a fait un grand pas pour la qualification à la Can U20 dont la phase finale est prévue au Sénégal en 2015. Au compte des matches aller du deuxième tour des éliminatoires, les Aiglons maliens se sont imposés face aux Etalons juniors sur le score sans appel de trois buts à zéro, le samedi 10 mai dernier au stade du 4 aout de Ouagadougou.
Pourtant dès l’entame de la partie, c’est l’équipe du Burkina Faso qui a lancé les premières hostilités sans pour autant trouver la faille. Les Aiglons ont laissé passer l’orage pour répliquer de la plus belle manière en ouvrant le score à la 17ème mn de jeu. Sur une offensive déclenchée par Dadie Samassekou, Hamidou Traoré bien positionné sur le flanc droit, dépose le cuir sur la tête de Saliou Guindo qui trompe le portier burkinabé, Mandjui Boris d’une tête rageuse. Cet avantage des Aiglons sera conservé jusqu’à la fin de la première période.
Au retour des vestiaires, l’équipe du Burkina chauffée à blanc par son bouillant public assiège le camp malien et se laisse découvrir. Une situation que les Aiglons vont exploiter avec brio pour doubler la mise à la 72ème mn de jeu.
Sur une contre-attaque amorcée par Adama Traoré, Saliou Guindo ne rate pas la cible. L’avant-centre de la J.A de Bamako efface le dernier rempart burkinabé pour envoyer le ballon au fond des filets. Un deuxième but qui refroidit les ardeurs des Etalons Juniors. Mais ce n’était pas encore la fin de leur cauchemar puisque les juniors maliens s’offriront même le luxe d’inscrire un troisième but à la 83ème mn de jeu. L’inévitable Saliou Guindo était passé par là pour signer son triplé personnel de la soirée, après un joli service de Youssouf Koné. Malgré des remplacements effectués par les deux entraineurs, le score restera inchangé jusqu’à la fin des 90 mn. A cet effet, l’équipe nationale junior du Mali remporte cette première bataille synonyme de marge de sécurité pour le match retour, prévu dans deux semaines à Bamako.
Des élèves policiers burkinabé au Stade du 4 août pour soutenir les Étalons Juniors
Un fait rare pour être signalé. En marge de la qualité de jeu produit par les deux équipes sur le terrain, un autre spectacle attirait le regard au stade du 4 aout de Ouagadougou. Près de six cents élèves policiers étaient mobilisés dans les gradins pour assurer une ambiance de folie.
Pendant les 90 mn de la rencontre, ils n’ont pas arrêté une seconde de chanter et danser pour soutenir les Étalons juniors. Malheureusement pour eux, leurs efforts n’ont pas suffi à l’équipe du Burkina Faso qui s’est lourdement inclinée face à la détermination d’une formidable génération de rapaces maliens.
Sory Ibrahima COULIBALY
Envoyé spécial à Ouagadougou
Ils ontdit
Fagnery Diarra, Sélectionneur des Aiglons : » l’important pour nous était de faire un bon résultat à Ouaga «
«Les matches entre le Mali et le Burkina ont toujours été difficiles. Donc, il fallait qu’on se prépare surtout sur le plan mental.
Nous sommes venus à Ouagadougou avec un esprit guerrier et dans l’ensemble de la rencontre, mes joueurs se sont bien comportés. Notre objectif était de faire un bon résultat et on l’a fait.
C’était le plus important pour nous. Nous allons nous préparer encore, tout en restant concentrés pour consolider notre acquis».
Napon Sidy, coach du Burkina Faso : « nous allons essayer de refaire notre retard à
«Nous avons perdu à cause des erreurs de jeunesse qui ont donné de la confiance à l’adversaire. L’expérience de l’équipe malienne a pris le dessus sur nous.
Je prend toute la responsabilité de cette défaite. Nous allons essayer de refaire notre retard à Bamako. Les Maliens sont venus nous battre ici sur le score de trois buts à zéro, rien ne prouve qu’on ne puisse pas gagner chez eux avec le même score lors du match retour».
Rassemblés par S. I C.
SOURCE:L’independant