Les aigles du Mali se sont compliqués la tache sur la route de la qualification de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun 2019 en concédant ce nul vierge face aux hirondelles du Burundi à Bamako. Pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN, le Vendredi 12 Octobre 2018, les aigles n’ont pas été au rendez-vous et ont déçus le public sportif par le match livré. Auteur d’un match terne et fade avec à la clé une multitude d’occasions ratées, les Aigles du Mali qui étaient sur une très bonne lancée après deux brillantes victoires ont été cloués au gazon par les hirondelles du Burundi.
La troisième journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations que le pays de Paul Biya abritera n’a pas souris aux aigles du Mali qui pourtant avaient les cartes en main pour l’emporter, ils se sont heurtés sur une redoutable équipe Burundaise venue à Bamako pour clouer les Aigles et les empêcher de voler. Mission accomplie pour les Hirondelles qui ont contraignent les aigles au partage des points.
Auteur d’une première mi-temps chatoyant avec à a clé plusieurs occasions franches de buts, les Aigles ne sont pas parvenus à scorer et se sont heurtés sur une farouche formation Burundaise. La seconde mi-temps a été à l’image de la première et les aigles ne sont pas parvenus à faire trembler les filets adverses au grand désarroi des supporters maliens venus massivement malgré le prix des billets qui n’était pas abordable pour le citoyen lambda.
La bande à Abdoulaye Diaby qui a loupé un penalty accordé aux aigles dans les ultimes minutes de la rencontre a raté une belle occasion de creuser l’écart entre eux et leurs adversaires. Les aigles du Mali en concédant ce match nul à Bamako ont l’obligation d’aller chercher la victoire le 16 Octobre à Bujumbura face aux Hirondelles s’ils veulent se qualifier sans ambages. Avec 7 points au compteur, les aigles occupent toujours la première place de la poule mais sont désormais sous la menace des hirondelles Burundais avec 5 points et des panthères Gabonais avec 4 points.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain