En 2022, il y a un an, Nathalie Yamb affirmait : « La Cedeao vient d’être définitivement consacrée comme un syndicat de laquais qui entérinent les coups d’État constitutionnels, condamnent à géométrie variable les coups d’État militaires et sanctionnent les peuples quand ceux-ci ont le courage de demander des comptes à leurs dirigeants et d’exercer leurs droits souverains.
Je n’en ai jamais fait un mystère, j’ai un a priori positif à l’endroit de la junte malienne car elle nous a donné, dès le début, des indications de sa volonté de vouloir extirper son peuple du giron malfaisant dans lequel il est englué depuis son retour de la colonie française d’Afrique. » Ce mois de septembre 2023 ne lui donne aucunement tort, mettant même en exergue la vérité d’airain qu’elle a formulée. Quelques gadgets aux mains d’Emmanuel Macron, la malédiction que le ciel a envoyée à la France, supposés chefs d’Etat de certains pays d’Afrique de l’ouest, de l’espace CEDEAO, viennent de lancer un nouvel ultimatum-qui expire dans deux jours, le 10 septembre) aux militaires nigériens qui ont écarté Mohamed Bazoum du pouvoir et qui entendent le juger pour forfaitures et parjure, de remettre sur le fauteuil ce Président honni qui ne devrait pas l’être, sous peine de déclencher la guerre contre le Niger. Menace de jouvenceaux ou ultimatum de desperados d’une race en passe de s’éteindre, peu importe, le Burkina Faso et le Mali ont clairement averti que toute attaque contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre les deux pays. On ne perdra donc pas de temps à chercher à savoir par où passeront les troupes criminelles ‘’macronicédéaoniques’’ pour une sale guerre au Niger, on sait que nos hommes aguerris, nos missiles et nos aéronefs les y attendent de pied ferme.
Mais nous devons apaiser les cœurs des nôtres effrayés par les calomnies et suspicions de faiblesse des FAMA. C’est tout simplement une campagne apatride destinée à saper le moral des Maliens afin de les amener à douter, non seulement du professionnalisme des officiers maliens, mais en plus de discréditer les autorités de la Transition. Que non ! Jamais l’armée malienne n’a été une milice de mauviettes, elle a toujours été le creuset d’hommes braves et patriotes jusqu’au bout de leurs ongles. Certes, aujourd’hui, elle a à faire face à des assauts des criminels de tous poils, des djihadistes et des séparatistes, des narcotrafiquants et des indépendantistes, tous créés par une France soutenue par une Europe dont les raisons sont connues désormais. Minusma, Serval, Barkhane, G5-Sahel et Takuba ont dévoilé leurs vrais visages et les militaires maliens ont réussi à reconstituer notre Armée nationale au nez et à la barbe des Démons présents sur notre sol depuis dix ans, qui n’étaient là en réalité que pour couvrir les atrocités des groupes terroristes formés pour un génocide jamais avoué, aux fins de décimer les populations des zones à forts potentiels économiques. Ce sont ces restes de nervis qui continuent à perpétrer des attentats partout, dont les populations civiles sont les victimes, l’objectif des terroristes n’étant autre chose que les coups d’éclat pour effrayer tout un peuple.
Ce qui est certain, c’est que l’Armée nationale du Mali est une vraie armée. Au contraire des armées impérialistes dont la mission est d’aller s’en prendre à des peuples pour les soumettre afin de s’emparer de leurs richesses, sorte de razzia par le biais du néocolonialisme, les FAMA ne défendent que l’intégrité de notre territoire, nos populations et leurs biens. Au moment où elles font face au feu roulant des ennemis, prenant garde de les discréditer parce que les terroristes n’arrêtent de porter des coups. Ceux qui, avec des airs de sainte-Nitouche rivalisent de communiqués de soutien aux populations meurtries, sont ceux-là mêmes qui ont créé les conditions des malheurs d’aujourd’hui, ne l’oublions pas. Faisons toujours confiance aux FAMA, soutenons-les.
Amadou N’Fa Diallo
Le National