Le rappeur MHD (jeune artiste prodige guinéen) qui était du coté de Bamako a vu son concert du dimanche 18 Septembre passer à côté.Un fiasco qui a conduit le ministre Siaka Barry à demander des explications à Tidiane World Music.
Si la célèbre structure avait fait un coup de maître en Avril avec le concert de Black M, l’échec fut total avec MHD , qui plus est sur ses terres.Une frustration pour des milliers de jeunes guinéens qui aspiraient à un spectacle digne et convivial où la sono et plusieurs erreurs techniques n’ont pu permettre la tenue du show.
Face à cette situation malheureuse, tous les organisateurs et partenaires de cet événement (Tidiane World Music, WatiB, l’AGS, et le staff de MHD) ont étéconvoqués par le ministre de la culture Siaka Barry aussi titulaire du patrimoine historique et des sports.
Le département voulait des explications claires, en vue de situer les responsabilités et prendre les mesures qui s’imposent. Si des sanctions n’ont pas encore été prises , l’équipe du ministre compte faire des recommandations pour le futur afin de prévenir à toute mésaventure du genre.
Pourtant , la veille ,le patron des productions Tidiane World Music n’a pas mis du temps pour présenter ses excuses après les ratés lors du concert au Palais du peuple. Dans la célèbre émission « Les Grandes gueules » Tidiane Soumah a invité l’Etat à soutenir le secteur culturel.Il a indiqué que ‘’le manque d’infrastructures et d’équipements adéquats est un gros souci en Guinée’’. Celui qui opère depuis plus de 20 ans a demandé pardon au public appelant le gouvernement de considérer ses requêtes et prendre au sérieux’’, sa structure malgré ce raté qui anime les débats en Guinée.
Si ce plaidoyer ne l’a pas empêché d’être « convoqué à la barre » par le ministre SiakaBarry , il ya le non respect des textes régissant le spectacle en la matière qui est pointé du doigts par les autorités. Le ministère de laculturepublic guinéen se veut intraitable sur le au respect du public ainsi qu’à une sécuritéprofessionnelle lors des spectacles. Autrement dit , la tutelle compte mettre au pas , tous les acteurs culturels (État, promoteurs culturels, producteurs, artistes et sponsors) .
La rédaction
