Ibrahim Ag Mohamed, membre du bureau politique du Mnla, a déclaré «qu’il s’opposait catégoriquement à la liquidation du Mnla par Bilal Ag Achérif à travers ses penchants pour les groupes salafistes et sa non maturité politique pour conduire la destinée du peuple de l’Azawad».
Ibrahim Mohamed Assaleh
Dimanche dernier, le site d’information Toumast Press publiait déjà un article faisant mention d’une violente opposition entre des membres de la direction du Mnla, dont Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, et Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mnla, suite à cette nouvelle tentative de fusionner, en catimini, le Mnla avec Ansardine (actuel Hcua) et de modifier le drapeau de l’Azawad qui dérange le Hcua. Dans le même temps, depuis plus d’une semaine, les populations civiles, les militants et les combattants du Mnla dénoncent publiquement la trahison de Bilal Ag Achérif.
Des nouveaux galons
Après les incidents autour des galons au niveau de la police et de l’armée, la hiérarchie militaire a décidé de changer les modèles des différents galons au Mali. En tout cas, ce que nous voyons sur les épaules des militaires, est très attrayant avec des jolies décorations. Ce changement a été fait parce qu’au niveau de la police et dans même les camps militaires des éléments avaient commencé à confectionner des galons avec des grades supérieurs. Le phénomène était très fréquent au niveau de la police nationale, tous les jeunes sergents et sergents-chefs étaient devenus des commissaires du jour au lendemain ; ils ne se gênaient plus de porter ces galons sans en référer à leur hiérarchie.
1.087 candidats
C’est le nombre de candidats en compétition pour les législatives du 24 novembre, qui permettront de renouveler les 147 sièges de députés à l’Assemblée nationale. Plus de 400 listes ont été présentées par une cinquantaine de partis politiques et des indépendants. Plusieurs partis politiques ont fait des alliances, souvent contre-nature. Le Parena est l’un des rares partis à ne pas faire d’alliance avec le RPM, cela à la surprise de bon nombre d’observateurs alors qu’ils ont cheminé dans le FDR de 2007. Il y a certaines circonscriptions électorales où les partis politiques n’ont pas fait d’alliance, comme dans le cercle de Macina, où il y a 2 sièges de députés, tous les partis sont sur listes propres tout comme en commune III et à Tombouctou, Diré , Ménaka, Kangaba où il n’y a qu’un seul député à élire.
Les mines minées
Les journées minières et pétrolières du Mali sont des occasions pour les acteurs de ce monde, de se faire connaître du grand public, mais aussi des investisseurs étrangers. Occasion pour l’Aurep de lancer des appels aux sociétés de revenir sur leurs sites où les recherches sont avancées. C’est ce qu’a laissé entendre le directeur adjoint de l’Aurep, Hamed Ag Mohamed. Et en raison de l’insécurité, a-t-il dit, les sociétés minières ont dû quitter le Mali. Mais le boss en chef de l’Aurep souhaite qu’elles reviennent pour bénéficier des potentialités maliennes dans le domaine des mines. En tout cas, pour les journalistes, les journées minières sont minées, car ils ne savent comment avoir le bon bout surtout quand le langage minier domine les débats.
Une chinoise naturalisée en course
Une Chinoise naturalisée malienne, Yu Hong Wei dite Astan Coulibaly, est candidate aux élections législatives du 24 novembre 203. C’est une première dans les annales des élections au Mali, qu’une asiatique naturalisée participe à un scrutin au Mali. Mme Coulibaly est en lice avec six autres candidats pour une alliance de trois partis dans la circonscription électorale de Ségou. Elle fait partie de la liste d’alliance du Mouvement pour un destin commun (Modec), la Convergence d’action pour le peuple (CAP) et le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’intégration (Sadi). Devenue l’attraction des médias, Madame Coulibaly est difficile à joindre. Ça se comprend : elle bat actuellement campagne dans les brousses de Ségou. Elle est sur la liste du Modec, mais avait connu une aventure en solo, comme indépendante. Astan Coulibaly est pharmacienne, mariée à un Malien avec lequel elle a deux enfants. Elle vit depuis près de 30 ans à Ségou. Elle parle le bamanakan et le français sans oublier la langue chinoise.
Les raisons des journées
La tenue de cette 5è édition s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle vision des autorités nationales, qui vise à accroître l’apport du secteur minier dans l’économie malienne et améliorer les conditions de vie des communautés. D’où le thème de cette année : «les mines et le développement communautaire». Dans le cadre de la diversification de l’exploitation minière au Mali, les autorités maliennes ont adopté trois stratégies axées sur la prise en compte des préoccupations environnementales. Pendant les 3 jours de la rencontre, les 9 mines industrielles en exploitation au Mali, les orpailleurs et les autres intervenants ont beaucoup échangé. Et le ministre promet de mieux structurer le milieu des orpailleurs qui créerait près de 500 000 emplois.