L’institution financière en charge de la distribution des bourses et trousseaux des étudiants des universités, Ecobank-Mali, en partenariat avec le Centre national des œuvres universitaires, a procédé le lundi 25 mars 2013, à la distribution des cartes à puces à l’Institut Cheick Zayed. En 29 jours, 70 000 étudiants vont avoir des comptes sécurisés.
La distribution officielle des cartes à puces d’Ecobank-Mali a débuté le 25 mars 2013 à l’Institut Cheick Zayed, en présence du directeur du Centre national des œuvres universitaires, le colonel-major Nouhoum Sangaré, le recteur de l’Université des sciences sociales et de gestion, Pr. Bani Touré, le chargé de communication de la coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali, Moussa Maïga, les responsables de classes et les superviseurs d’Ecobank-Mali.
En un mois, les agents d’Ecobank en collaboration avec le Cnou et les responsables de classes, sillonneront les 4 universités du district de Bamako, en fonction de leur programme.
Avant le démarrage des travaux, le directeur du Centre national des œuvres universitaires, le colonel-major Nouhoum Sangaré, a invité les étudiants à faire plus de professionnalisme tout en montrant leur maturité pour que l’opération puisse se dérouler dans la plus grande transparente.
« Je ne veux pas être complice de quelqu’un. A notre niveau, toutes les dispositions sont prises pour vous mettre dans vos droits. Sur le volet équipement, nous avons mis en place un groupe de 7 personnes, 7 postes de contrôle et 7 groupes de distributions. La sécurité est sans équivoque, la logistique est aussi assurée », a laissé entendre le directeur, avant de rappeler l’importance de ladite carte.
Quant à sa nécessité, les responsables de la communication de la banque ont fait un bref entretien avec les étudiants programmés. Selon eux, l’objectif vise à écarter le risque fondamental. Le développement de la technologie a permis des cartes magnétiques d’être exposées à toutes sortes de risque et de faiblesse.
Et le Cnou n’a pas fait exception. Les agents ont observé beaucoup de cas de fraude. Il suffit seulement que la personne maîtrise le code. Mais cette alternative mettra les étudiants à l’abri. Malgré son coût d’opération très élevé, l’Ecobank fera tout pour y instaurer le système. Parce que c’est un moyen efficace pour sécuriser l’économie des clients. Rien ne doit nous empêcher de faire cela, a souligné un agent de banque.
Pour bénéficier du service, l’étudiant doit être muni de son ancienne carte d’étudiant, son numéro de compte et matricule.
Nabila Ibrahim Sogoba