Discours de Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP,
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale à la Réunion ministérielle de la Commission de la consolidation de la paix, New York, le 26 septembre 2024.
•Monsieur le Président ;
•Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Je voudrais tout d’abord vous réitérer le plein soutien du Mali dans l’exercice de votre mandat à la présidence de la Commission de Consolidation de la Paix et saluer les progrès accomplis par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF) à travers le monde depuis sa création.
Le Mali se réjouit de participer à cette rencontre ministérielle consacrée à l’examen de la révision de l’architecture de la paix 2025 et au Sommet de l’Avenir.
Sur la réforme de l’architecture de la paix, le Mali réitère son soutien à la demande légitime du Continent africain en faveur de la réforme du Conseil de sécurité, afin de le rendre plus démocratique, plus légitime, en cohérence avec les mutations intervenues depuis 1945. Nous demandons que la communauté internationale soit plus vigilante dans le Sahel, afin que cessent les manœuvres et les ingérences visant à alimenter le terrorisme, au détriment de la stabilité de nos États.
Nous apprécions à sa juste valeur l’appui du Fonds de Consolidation de la Paix qui intervient au Mali depuis 2014 pour accompagner les efforts du Gouvernement dans le cadre de la stabilisation et du relèvement de notre pays, à travers notamment le financement des projets destinés aux communautés vulnérables dans toutes les régions du Mali.
Au cours du cycle actuel d’éligibilité 2019-2024, le PBF a continué ses investissements dans des domaines clés, notamment la paix, la réconciliation et la cohésion sociale, la prévention des conflits, la justice et la lutte contre l’impunité, ainsi que le renforcement de capacités des jeunes et des femmes.
Je tiens à saluer la clairvoyance de l’Assemblée générale qui a décidé de consacrer désormais une part du budget ordinaire des Nations Unies au financement du Fonds de consolidation de la paix. Cette mesure permet de garantir un minimum de prévisibilité du financement du PBF.
Le Mali mesure la responsabilité qui accompagne notre sélection comme bénéficiaire, avec quatre autres pays, de 10 millions de dollars chacun au titre de ce financement issu des contributions statutaires des États membres des Nations Unies.
La pérennisation et l’extension de cette opportunité à d’autres États permettront d’atteindre avec plus d’efficacité, notre objectif commun de consolidation de la paix à travers le monde.
Pour terminer, je voudrais remercier le système des Nations Unies pour son appui multiforme aux efforts du Gouvernement du Mali, notamment en faveur des populations affectées par la crise.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI.