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Des avantages colossaux accordés aux chefs civilo-militaires de Kidal en moins de quelques années

Moustapha Ag Warakoul, Malick Ag Chérif, Ada Ag Massamad, Ba Moussa Ag Mohamed, Lèche Ag Didy  Haroun Ag Saghid, Mohamed Ag Saghdid, Malick Ag Wanasnat, Alkassoum Ag Oukana, Abdallah Ag Ewane,Depuis le 17 janvier 2012 marquant le début de la rébellion armée, le MNLA a toujours déclaré à la face du monde que les localités nord du Mali sont abandonnées par le  pouvoir central. Cette accusation mensongère montée de toutes pièces pour légitimer son action armée et criminelle à la solde du narcotrafic est battue en brèche par de nombreux révélations et témoignages.

 

Pour preuve dans la seule région de Kidal, les efforts du gouvernement ont abouti à la promotion d’une bonne brochette de cadres touaregs. Mohamed Ag Erlaf, professeur et administrateur civil de formation est un ancien intégré de l’ARLA qui dirige actuellement l’ANICT. Alhamdou Ag Ilyène, juriste de formation et ancien intégré du MPA en 1996 fut gouverneur de Kidal et occupe présentement le poste de consul du Mali à Niamey.

 

La liste des cadres civils touaregs promus par l’administration malienne est loin d’être exhaustive. Abderhamane Galla eut à occuper le poste de deuxième conseiller à l’ambassade du Mali à Riyad. Auparavant, il était le secrétaire général adjoint de l’ARLA, Lahsane Ould Arly intégré du FIA en 1996 professeur, Alhousséini Ag Intifaskiwène, ingénieur des industries, représentant ADN Kidal est un intégré du MPA en 1996, Simone El Oiseau traductrice, intégrée ARLA en 1996 a travaillé à la SONATAM. S’y ajoutent Itous Ag Ahmed Iknane, Inhaye Ag Mohamed, Abdoussalam Ag Assalat, Ambéry Ag Rhissa, Wadossène Ag Simitala, Egleze Ag Foni, Eglesse Ag Ouffen pour ne citer que ceux-là. Ils sont parmi ceux qui se sont inscrits dans une dynamique républicaine. Beaucoup d’autres cadres civils n’ont pas fait preuve de loyauté envers la main qui les a nourris dont un nombre important d’élus. Il s’agit des députés Mohamed Ag Intalla, Aghabasse Ag Intalla, Ibrahim Mohamed Ag Assalek, Deity Ag Sidimou, Atta Ag Ould Houd, Ahmada Ag Bibi non moins membre fondateur d’Ansar Eddine et ancien compagnon d’Ibrahim Bahanga dans la rébellion de 2006. Cet opérateur économique, directeur d’agence de voyage a été élu député. Il ne tardera pas à rejoindre le maquis en 2012.  Dans ce lot, figure le renégat  Iyad Ag Ghaly, conseiller national élu à Abeibara, ex-secrétaire général du MPA, ancien consul du Mali à Djedda, leader du mouvement terroriste Ansar Eddine.

 

S’agissant toujours de la région de Kidal, les promotions ont surtout été très nombreuses chez les combattants dont beaucoup deviendront des officiers de l’armée malienne. Hassan Ag Fagaga un intégré du MPA en 1996 au grade de commandant va déserter l’armée en février 2006 avec le grade de Lieutenant-colonel, le Commandant Ibrahim Ag Inawélène du bataillon de Tessalit un intégré MPA de 1996 va lui aussi déserter en sa qualité de Commandant. Aussi, les Commandants Moustapha Ag Warakoul, Malick Ag Chérif, Ada Ag Massamad, Ba Moussa Ag Mohamed, Lèche Ag Didy quitteront à leur tour l’armée en 2006. S’y ajoutent les capitaines Haroun Ag Saghid, Mohamed Ag Saghdid, Malick Ag Wanasnat, Alkassoum Ag Oukana, Abdallah Ag Ewane, Barka Ag Cheick. Sans oublier les inspecteurs de douane Ossader Ag Waerzagane, Attaher Ag Baet, Héibi Ould Aly, Mohamed Ag Handina. Il faut souligner que toutes ces personnes malgré leurs forfaitures, n’ont toujours pas été radiées de leurs corporations.

 

Par contre, certains officiers intégrés ont préféré ne pas quitter l’armée. Il s’agit entre autres des Commandants Malick Ag Chérif,  Rhissa Ag Sidi Mohamed intégré ARLA en 1996, actuellement en mission à l’ONU, des Commandants Takni Ag Intikène et Elher Ag Metki décédé de mort naturelle, des capitaines Maïloud Ag Mohamed, Alkassoum Ag Oukana, Barka Ag Bidary, Abdallah Ag Ewane.

 

Il est à noter que cette liste des cadres touaregs civilo-militaires de Kidal est loin d’être exhaustive.

 

Par ailleurs, les investissements consentis dans cette partie du pays sont la preuve de l’intérêt croissant que les autorités ont accordé au développement de la région. En terme de décentralisation, Kidal est mieux pourvue que certaines régions du pays. Des villages ou simples fractions ont été érigés en commune ou préfecture. Dans le cadre de l’intégration à la fonction publique un quota a toujours été exclusivement réservé à cette région.

Abdoulaye DIARRA

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