Depuis le départ du Président IBK, le débat est passionné sur la question de la Transition. Si certains estiment que celle-ci devrait être dirigée par un militaire contrairement à ce qu’attend la CEDEAO, ils expliquent cette préférence par l’échec des civils pendant longtemps à la gestion de la cité.
Que ce soit au sein de la société civile, des politiques, des religieux, … les avis divergent sur celui qui doit diriger la Transition. Chacun tente de son côté de prouver qu’il tient le bon bout et le justifie. En tous cas, les débats vont bon train et sur les réseaux sociaux, les citoyens réagissent à tort ou à raison. En effet, à quelques heures du début des concertations sur la Transition, certains citoyens ne manquent pas de mots pour critiquer la manière dont sont organisées ces Assises qui démarrent ce jeudi. Certains citoyens dénoncent la mise à l’écart de certaines régions.
« Nous avons constaté avec regret que toutes les régions qui ont demandé un civil à la tête de la transition ont été écartées par le CNSP aux Concertations Nationales du 10 au 12 septembre 2020 », a fait savoir le citoyen Maréchal Alassane Toureh sur sa page Facebook.
Prenant en exemple la région de Gao, il dit constater que la junte n’a pas la volonté de faire redémarrer le pays sur de nouvelles bases. Et pour lui, cette manière de faire, définit clairement “que ces militaires du CNSP n’ont pas une intention de redémarrer les travaux de la refondation du Mali’’.
Tout en rappelant le coup d’état ayant renversé le Général Amadou Toumani Touré (ATT), ce citoyen lambda a conseillé que ceci devrait servir de leçon au CNSP. “Le cas du capitaine bombardé en général doit leur servir d’exemple’’, conclut-il.
Notons cependant que les Concertations Nationales sur la Transition s’ouvrent ce jeudi et prendront fin le samedi prochain. Les Forces Vives de la Nation devront, à cette occasion, décider de l’architecture de la Transition voulue.
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON