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Déclaration au Meeting Bourse du Travail -30 Janvier 2015

À l’appel des Collectifs: – MALI TÉ TILA, – MALIKA WELEKAN – DES RESSORTISSANTS DU NORD – BIPREM FASOKO

 Dr. Etienne O. Fakaba SISSOKO proffesseur universite bamako

– AN TE SON– RJPPM : Réseau des Jeunes des Partis Politique du Mali

– FOSC : Forum des Organisations de la société Civile,

– FNJ : Forum national de la Jeunesse

– CAFO : Coordination des Associations Féminines et ONG du Mali.

Des Associations :

–    Vert – Jaune – Rouge

–    AJDS :

–    CNJ : Conseil National de la Jeunesse du Mali

–    JAMA JIGUI

–    AJBP : Association des Jeunes de Baco djicoroni Plateau

–    Faso DAMBE

–    UNTM : Union Nationale des Travailleurs du Mali

Des leaders d’opinions :

–    Cheick Soufi Bilal,

–    Yeli Mady Konaté,

–    Ras Batch,

–    Etienne Fakaba SISSOKO.

Chers Camarades jeunes et citoyens maliens mobilisés ici pour la cause du Mali.

Les 26, 27 et 28 janvier derniers, la ville de Gao a été le théâtre de violentes répressions contre nos compatriotes de cette ville, dont le seul tort a été d’organiser une marche pacifique contre la Minusma. Cela en protestation contre un accord signé à Kidal entre les groupes armés de la coordination, (composés du MNLA, du HCUA et alliés), et les forces de l’ONU. Cet accord dit « Etablissement de zone de sécurisation temporaire » des vallées du Tabankort, de Tilemsi et de Tarkint, a été signé sans l’accord des autorités maliennes, encore moins des groupes d’auto-défense de la plateforme. Un accord douteux qui a été annulé sous la pression populaire des manifestants.

Les populations de Gao, qui marchaient pour dénoncer un projet mafieux de partition du pays, ont payé cher d’avoir exprimé ce droit constitutionnel. Des tirs à balles réelles et des jets de gaz lacrymogène ont provoqué la mort de plusieurs civils et de nombreux blessés.

–         Aux familles des victimes de cette barbarie, digne d’une autre époque, nous exprimons nos condoléances les plus attristées et prions pour le repos de leurs âmes. Aux blessés, nous souhaitons prompt rétablissement.

–         Nous réaffirmons notre appui total à la population de Gao qui lutte  courageusement aujourd’hui pour obtenir l’exercice de la souveraineté effective du Mali sur Gao.

–         Nous, condamnons avec la dernière rigueur la répression des forces de la Minusma contre les manifestants de Gao, et exigeons que toute la lumière soit faite sur les circonstances de la mort de nos compatriotes.

–         Nous profitons de ce meeting de soutien à la population de Gao, pour remercier le président de la République de s’être rendu à Gao et de rendre visite aux familles des victimes. Que le chef de l’Etat en soit remercié. Mais nous lui demandons dès son retour de s’adresser à la Nation, qui a besoin d’explications.

-Aussi, nous exigeons du président IBK et de l’ensemble des autorités maliennes de rappeler la Minusma à l’ordre. Cette force de l’ONU, qui a un passé triste dans de nombreux pays africains comme au Congo, au Soudan, au Darfour ou encore en Côte d’Ivoire, a véritablement outrepassé ses prérogatives en signant un document qui engage le Mali avec des groupes armés.

Ceci est un acte condamnable qu’aucun pays jaloux de sa souveraineté et de son intégrité ne peut accepter. Nous demandons donc à la Minusma de clarifier sa position, car les Maliens ne se laisseront pas faire.

–         Nous réaffirmons notre conviction dans la justesse de notre position qui consiste à respecter et à faire respecter sur le sol Malien, son drapeau national, son hymne national et sa devise : Un peuple, Un but, une foi !

 

  • Nous exigeons des enquêtes sérieuses sur ce qui s’est passé à Gao :
  • une enquête par la Minusma,
  • une par la Communauté internationale
  • et une autre enquête par les autorités maliennes.

 

Nous osons croire en l’indépendance de ces enquêtes et en la crédibilité des enquêteurs. Mais en attendant, nous jeunes, femmes et vieux mobilisés pour la cause du Mali, exigeons le rappel sans délais du contingent des casques bleus qui étaient en poste à Gao au moment des tueries des 26, 27 et 28 janviers.

Nous faisons appel à tous les patriotes sincères et les organisations patriotiques pour réaliser un front commun de lutte pour un Mali totalement libéré, fort, démocratique, indépendant et souverain.

 

Vive le peuple malien débout,

Vive le Mali un et indivisible,

Vive la population de Gao,

Unis, le Mali nous appartiendra !

 

Je vous remercie pour votre aimable attention !


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Dr. Etienne O. Fakaba SISSOKO

Professeur d’Economie et de Mathématiques Appliquées

Université de Bamako

Source: Autre presse

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