A Paris, le week-end dernier, les partis politiques maliens ont célébré le premier anniversaire de l’accession du Président Ibrahim Boubacar Kéita au pouvoir. L’opposition, le samedi 6 septembre à la Bourse du Travail par un meeting devant près de 200 personnes et le dimanche 7 courant à Bagnolet la mouvance présidentielle a organisé une conférence de presse dans l’après-midi.

Samedi, dans le XIème arrondissement de Paris, l’URD, le Parena, le PSP et Fare Ankawili avec à leur tête Tiebilé Dramé et Demba Traoré, affichent, dans une déclaration intitulée : ” Coo rdination de l’opposition malienne en France, l’An I de la présidence IBK : la régression ! ». Selon les organisateurs : «
l’élection d’IBK, il y a un an, avait suscité d’immenses espoirs au Mali et à l’extérieur. Le nouveau Président avait toutes les cartes en main pour sortir le pays du gouffre “. Tiebilé Dramé qualifie cette année : « C’est une année extrêmement difficile pour le Mali. Une année d’occasions perdues. Vous savez, le Président a été élu pour conduire la sortie de crise. Malheureusement, les actes qu’il a posés ont contribué à enfoncer littéralement le pays. Le Nord par exemple. En septembre 2013, il y avait un gouverneur, des préfets et sous-préfets, même confinés. Il y avait un détachement, même cantonné. Le drapeau du Mali flottait à Kidal. Malheureusement, du fait des actes posés par le président de la République et de son Premier ministre, la région de Kidal échappe, aujourd’hui, totalement à l’autorité de l’Etat malien. Une bonne partie des régions de Gao et de Tombouctou lui échappe également».

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