Après s’être rempli le ventre de la bière, notre vieux confrère à la retraite de l’ORTM sort du bar et retourne pour se plaindre auprès du barman que les poubelles, qu’il présente comme des enfants, se moquées de lui. C’était contestable, mais c’est fini par devenir une réalité indéniable, notre pays, le Mali,est désormais le 3e pays des gros musulman consommateurs d’alcool au monde.
C’est ce qui est ressorti d’une étude menée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2014, après le Tchad et la Gambie (tous des pays majoritairement islamiques). Pour faire un commerce lucratif à Bamako, le secteur de la boisson alcoolisée est le plus recommandé même si le Mali est un pays laïc. Néanmoins, il est important de reconnaitre que les Maliens sont majoritairement musulmans et cela n’empêche les taux estimatifs de consommateurs d’alcool augmenter de plus en plus ou après chaque période de cinq ans d’observations et d’études qu’effectuent l’OMS et certains autres organismes internationaux spécialisés. À Bamako, les points de vente d’alcool poussent comme des champignons. Or, une société alcoolique est une nation en danger constant et en voie de régression sur tous les plans et en dépravation des mœurs et coutumes puis de délinquance juvénile à outrance et de montée en puissance le phénomène de criminalité. Pour preuve, aujourd’hui, à Bamako, la criminalité est devenue plus grave, plus accentuée, plus meurtrière que le terrorisme (loin de nous l’apologie de ce mal universel). Dans le Centre du pays, les Donzo agissent tous sous l’effet de l’alcool et de la drogue pour commettre des crimes frisant l’ethnocide. Ces soulards Donzo sont devenus plus redoutables au Mali que les terroristes djihadistes.
Mais, le moment venu, leur ‘‘Instigateur et pseudo puissant du Régime d’IBK’’ connu de tous les Maliens répondra devant la CPI ou l’Histoire ou devant Dieu.
Que cela soit sur le plan sanitaire, social, religieux ou économique, l’alcoolisme est un fléau, une source de tous les malheurs pour une nation… Alors, aujourd’hui, faute de pouvoir ou oser l’interdire dans la future Loi fondamentale en gestation, il faut une réglementation stricte de ce secteur face aux nombreux crimes dus à la consommation de l’alcool dans notre pays. Les Religieux, la Société civile et la classe politique doivent avoir le flair d’exiger là-dessus un Article spécial dans la prochaine Constitution au cas où celle ne serait pas taillée sur mesure.
Le Fouineur
Le Combat