IBK a dit aux émissaires de la CEDEAO qu’il ne voudrait plus revenir au pouvoir et le CNSP a accepté la demande de la CEDEAO de laisser le désormais ex-président du Mali à aller se faire soigner hors du pays.
La délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien président Nigérian Goodluck Jonathan a dû prolonger sa mission pour, au moins, obtenir une issue favorable sur le sort du président Ibrahim Boubacar Kaita. Et, selon les déclarations du Colonel Majjor Wague, ce point de discussion a été accepté par la junte car M.Keita doit aller faire des visites médicales et la CEDEAO a donné la garantie qu’il reviendrait dès que besoin sera.
Pour les autres détenus, le CNSP a fait comprendre qu’au vu du climat de tension qui prévaut, c’est mieux qu’ils ne retournent chez eux pour leur propre sécurité.
Pour les autres points de négociation, notamment celui de la transition, il n’y a toujours pas de décision. Pour la CEDEAO, les militaires ne peuvent rester au pouvoir, selon le protocole de l’union qui est le même pour tous les pays, d’après Goodluck Jonathan même s’il estime aussi que l’organisation ne peut pas imposer un gouvernement à aucun pays membres.
Les militaires eux indique aussi qu’il revient aux maliens et uniquement aux maliens de s’accorder sur le type de transition qu’ils veulent même s’ils reconnaissent qu’il faut faire des concessions pour que la population malienne, déjà éprouvée ne le soit davantage avec les sanctions.
Justement, pour les sanctions, Goodluck Jonathan a indiqué que c’est aux chefs d’Etat de décider, lors de leur réunion du mercredi prochain, de la levée ou non en fonctions de la lecture qu’ils feront du rapport que lui et sa délégation leurs présenteront.
S.Guindo, stagiaire
Malijet