Ils sont 35 000 Nigérians à avoir fui les exactions à Rann pour se réfugier au Cameroun où ils se trouvent en sécurité. Certains prennent des risques pour retourner à Rann récupérer certaines de leurs affaires non encore détruites. « J’ai vu beaucoup de personnes effrayées ici, dont les vies ont été détruites par Boko Haram.
Les personnes qui sont venues ici n’avaient vraiment pas le choix. C’est là où elles doivent être maintenant si elles veulent rester en vie », a expliqué à ONU Info Allegra Baiocchi, Coordinatrice résidente des Nations Unies au Cameroun. Or, pour une prise en charge normale de ces réfugiés, l’ONU a besoin de plus de fonds. Sans cela, la prise en charge humanitaire de ces réfugiés pose problème. Face à l’afflux à Goura, précisent les Nations-Unies, des services de base notamment un camp improvisé pour les réfugiés a été aménagé. Outre cela, l’ONU a fait bénéficier 13 000 personnes de rations alimentaires et de six litres d’eau potable par jour pour chaque réfugié enregistré. Chose que déplore l’ONU puisque la normale est de 15 litres par jour.
Source: Le Pays