Mercredi 24 octobre 2018, les leaders syndicaux de la commune III du district de Bamako ont animé un grand meeting d’information visant notamment à exiger l’application et le respect des textes afin d’apaiser le climat scolaire. Il s’agit de l’affaire Sadio Dolo, directeur de l’école Jean Richard.

Le véritable nom du Mali est devenu le « Mal ». Le mal-être, le mal vivre parce que des crises incommensurables sur tous les plans. Le pays pleure jour et nuit de son amputation, mais aussi de la compromission de son avenir par la crise éducative. En commune III de Bamako, les enseignants se trouvent à couteaux tirés avec les autorités. C’est la raison pour laquelle, le mercredi dernier, ils ont décidé de fermer les classes pour cause de meeting d’information et de protestation contre l’attitude de Sadio Dolo, le directeur de l’école Jean Richard. Dans sa lettre du 12 octobre 2018 adressée à la maire de la commune III, la Coordination des Syndicats Signataires de ladite commune (SYNEFCT, SYNEB, SYLDEF) précise que M. Dolo a été muté par le Directeur du CAP selon la note N°18-042/CAP-CC du 28 septembre 2018. « […] M. Sadio Dolo, membre du SNEC […] refusa l’exécution de la note et mit son syndicat en action. C’est ainsi que la directrice de l’Académie sur instruction de ce syndicat ordonna verbalement au Directeur du CAP de surseoir à l’exécution de ladite note en ce qui concerne M. Dolo », lit-on dans cette lettre du 12 octobre.

Partant de ce fait, les syndicats signataires avaient exigé, pour l’apaisement du climat social ainsi que la stabilité scolaire au sein de cette école, l’exécution de la passation de service entre M. Dolo et son successeur le 16 octobre dernier. Cela ne s’étant pas exécuté, les syndicats signataires se sont regroupés ce mercredi pour exiger le respect des textes en réclamant le départ de M. Dolo.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays