CRI 2002, l’une des structures de la société civile malienne, la plus crédible, a organisé son assemblée générale le jeudi 12 janvier 2019 à son siège. À l’issue de l’assemblée générale, Dr. Abdoulaye Sall a été reconduit pour un mandat de 5 ans. On constate la montée en puissance des jeunes aux postes-clés : première et deuxième vice-présidences, coordonnateur scientifique et adjoint, secrétaire général et adjoint, secrétaire adjointe à l’action sociale et aux conflits, trésorier adjoint. Par ailleurs, le doyen de l’association M. Amadou Thiam, plus de 80 ans, qui occupait le poste de secrétaire à l’action sociale, a été promu président d’honneur pour services rendus. Un certificat d’honneur lui sera décerné au cours de la toute prochaine activité de l’association.
Un crime abominable
La tension au centre du Mali est en train de prendre des proportions inimaginables ; les tueries en cascade continuent et chaque jour apporte son lot de morts. Le vendredi 11-01-2019, un Peulh de Seoulasso (Assana Barry, 55 ans, marié et père de 5 enfants) a été décapité à 1 km de Somo par des inconnus dans l’Inter fleuve. Après cet assassinat, ils ont emporté des animaux. Le corps est actuellement à la morgue de San. Et tout le monde se demande pourquoi Barry a été visé.
Un gouvernement de mission
Les acteurs politiques sont dans une grande gymnastique pour la formation d’un gouvernement d’union nationale. Certains observateurs et les plus avertis trouvent que le Mali a plutôt besoin d’un gouvernement de mission restreint avec des objectifs précis. Car, à part le président, aucune institution de la République n’est dans la légalité, en raison des contestations nées de la présidentielle de 2018. L’élément fédérateur est le président de la République, qui doit d’abord mettre un vrai contenu dans l’unité entre les Maliens. Parce que cela ne doit pas être simplement une question de place ou de positionnement politique. Le Mali est en danger parce que l’essentiel est en cause du fait du comportement aveugle de certains hommes politiques, pour leurs ambitions démesurées.
Le plus jeune président du monde
Le 12 décembre 2018, l’Autriche est entrée dans l’histoire en élisant le plus jeune président du monde, âgé de 31 ans. Il s’appelle Sébastian Kurz. Avant ces élections, il était ministre des Affaires étrangères du pays. Alors que nos jeunes se contentent d’être utilisés, de chanter des louanges et d’être des assistants spéciaux sur les médias sociaux, les jeunes d’autres pays bouleversent le statu quo, poussent à l’innovation, changent le discours et poussent de nouvelles frontières. De Facebook à Snapchat et Taxify, ces géants de la technologie ont été fondés par des milliardaires jeunes. Mark Zukerberg n’a que 32 ans et est le plus jeune milliardaire du monde. La barre a été élevée en Autriche, qui a élu un homme de 31 ans à la tête du pays. Un homme âgé de 31 ans en Afrique est probablement chez ses parents, au chômage, en train de manger de la nourriture gratuite. Il n’est pas du tout dérangé.
Et la jeunesse africaine
Les Africains de 31 ans se sentent bien, soutenant les politiciens (qui nous mettent directement ou indirectement dans le pétrin dans lequel nous nous trouvons), sur Facebook sans voir le lien qui existe entre le leadership défaillant et la situation de chômage actuelle. Je pleure pour notre jeunesse dont beaucoup dépérissent, oubliant que le temps n’attend personne. La situation en Afrique n’aide en rien, alors ma génération n’est pas prête à faire pression pour le changement. Ceux qui ont un emploi dans les banques pensent être au sommet du monde, oubliant que les propriétaires des banques étaient des milliardaires à leur âge. Les femmes se marient, conduisent les voitures de leur mari et pensent qu’elles sont «arrivées». Je me demande, ainsi que d’autres jeunes gens qui lisent ceci, que faites-vous de votre vie. Êtes-vous satisfait de votre situation actuelle ? Que faites-vous pour pousser au vrai changement ?
Konkoura martyr
Les terroristes dozos sont retournés à Konkoura/San pour razzier encore. Selon nos sources dignes de foi, cette milice est dirigée par Diakaridia Dembélé, originaire de Wenso. Ils étaient à Sombo où ils ont enlevé pas moins de 1000 vaches et 3000 moutons et chèvres. Ils ont aussi tué Hassane Barry. À rappeler qu’ils avaient assassiné son grand-frère qui s’appelait Ali Baba Barry, l’année passée, à San. Les autorités sont informées et n’ont toujours pas réagi. À Konkoura, les «génocidaires» ont tout saccagé dans le village.
Des dozos enlèvent des bœufs
Des dozos de Niénou dans la commune rurale d’Ouolon (cercle de San) ont enlevé 630 têtes (bétail), le vendredi 11 janvier. Selon des sources, lesdits animaux appartiennent à des Peulhs du secteur. Dans un premier temps, les dozos ont gardé les animaux dans la cour de l’école de Koro dans la commune rurale de Tineni. Aussi une dizaine de Peulhs se sont regroupés dans la cour de la préfecture pour des déclarations de vol de bétail. Le gouverneur de la région de Ségou, l’inspecteur général Biramou Sissoko, se serait rendu à San, le samedi 12 janvier, pour s’enquérir de la situation. Pourtant, le même vendredi 11 janvier, l’opinion nationale avait été alertée sur un mouvement des dozos dans le secteur de Tènè. Les autorités doivent veiller à ce que la zone de San ne connaisse pas des conflits intercommunautaires.
La sourde oreille
Depuis le 02 mai 2018, l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) avait déposé son cahier de doléances en 12 points. Comme c’était une année électorale, la centrale syndicale a mis la pédale douce, en observant le gouvernement. Le 19 décembre 2018, l’Untm a été obligée de déposer un préavis de grève. Et ce n’est que le lundi 07 janvier 2019 qu’elle a été appelée à la table des négociations. Lesquelles ont tourné court. La centrale syndicale trouve que la technique d’enlisement utilisée par le gouvernement a conduit à la signature du PV de non conciliation. La grève de l’Untm a été globalement suivie à Bamako et à l’intérieur du pays. Des banques étaient fermées, la douane paralysée ainsi que plusieurs autres services de l’Etat.
Paroles sensées
Selon Zeidan Ag Sidalamine, «l’Etat républicain n’est pas un Etat ethnique. La gouvernance démocratique n’est pas une gouvernance démographique où on ne compte que le plus grand nombre. Le fait majoritaire dans le cadre du multipartisme est un fait électoral, loin d’être racial, identitaire, cultuel et géographique. Les idéologues maliens, qui manipulent curieusement et cyniquement les questions raciales, identitaires, cultuelles et d’appartenance géographique, ne doivent pas oublier que le nazisme en Allemagne dans son échec est passé par là avec ses maréchaux, ses médecins et ses piètres politiques. Plus jamais «eux» et «nous» dans les discours officiels ou populaires pour stigmatiser voire opposer les arabo-touareg aux autres communautés maliennes. C’est discriminatoire, injurieux et anticonstitutionnel».
Premier accident
Le premier accident de l’année 2019 sur la route Bamako-Sikasso s’est passé à Koumantou. C’était le 05 janvier 2019 vers 18h 45 mn. Un bus “Air Douanzan” a dérapé à cause d’une panne au niveau de son châssis de devant. Le car s’est renversé au niveau de Tabancoro non loin de l’usine de coton de la CMDT. Il était en direction de Sikasso. Bilan : 01 mort et 07 blessés. Grâce à l’intervention des soldats du feu déployés dans la zone, les blessés ont pu être évacués plus rapidement vers Bougouni et Bamako. Cette rapidité est due au dispositif sécuritaire mis en place dans le cadre des festivités de fin d’année.
Mine effondrée
Une mine artisanale s’est effondrée le vendredi 04 janvier 2019 à Sigito Sananto, une localité située à 1 km de la ville de Kéniéba aux alentours de 09 h du matin. Le bilan de ce malheureux incident serait d’un mort, 2 blessés graves et 1 survivant. Les deux blessés ont été évacués au centre de santé de référence de Kéniéba par le service des sapeurs-pompiers du cercle de Kéniéba pour y recevoir des soins. Cette mine artisanale était occupée par 4 personnes originaires du cercle de San dans la région de Ségou.
La Minusma dans le tiercé
Depuis 1998, la radio Jamana de Mopti organise chaque année un événement culturel dénommé «La nuit de l’homme de l’année». Une manière de magnifier les hommes, les femmes et les structures qui se sont distingués au cours de l’année, par leurs œuvres ou actions en faveur du développement de la région de Mopti. Le choix des lauréats est fait par les auditeurs à travers les appels téléphoniques, ou par courriers adressés à la radio et/ou aux correspondants de la radio dans tous les cercles de la région de Mopti, où la radio Jamana émet. Ainsi les personnes ou les structures ayant eu le plus grand nombre de vote sont désignées lauréates. Et ces lauréats sont au nombre de trois. Le premier est le président du Conseil de cercle Moussa Allaye Cissé, avec 2558 votes. Le second, avec 1922 votes, est le Dr. Diawara, un pharmacien distingué pour avoir aidé les communautés, et la Minusma est troisième avec 636 votes. Pour cette édition 2018/2019, à la date de clôture des votes, le 31 décembre 2018, plus de 3 006 appels téléphoniques et plus de 2 058 courriers ont été reçus par les organisateurs. Selon Oumar Diabaté dit Barou, Directeur de la radio Jamana, ce sont les efforts de la Minusma pour la consolidation de la paix qui ont été salués par les auditeurs.
Deux types de voleur
Dans la vie, il existe deux types de voleur. Le voleur ordinaire : c’est celui qui vous vole votre argent, votre portefeuille, votre vélo, votre parapluie, etc. Le voleur politique : c’est celui qui vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire, etc. Le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien, tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole. Et l’autre grande différence, non des moindres, c’est que le voleur ordinaire est traqué par la police, tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par une escorte de police.
192 attaques au Mali
192 attaques à l’engin explosif improvisé ont été enregistrées au Mali en 2018, dont 48 de septembre à décembre, contre 124 l’année dernière (ONU). «Les groupes armés ont mené 64 attaques en 2018, dont 35 contre les FDS maliennes, 16 visant les groupes signataires, 7 contre la Minusma» (ONU). 24 sur les 64 ont eu lieu à Mopti, 13 à Tombouctou, Gao (12), Kidal (7), Ménaka (4), 3 à Ségou et Kayes (1), a dit Guterres (rapport).
Source: Le Reporter