Cela fait déjà plusieurs mois que les Bamakois et les Maliens en général vivent les coupures intempestives de l’Energie du Mali. Alors que la situation devait s’améliorer, les choses sont allées de mal en pire au point ou certains quartiers ont à peine droit à une dizaine d’heures d’électricité par jour.
Face à cette situation, les craintes des maliens s’accentuent à quelques encablures du mois de Ramadan prévu en mars prochain, en période de chaleur. Les entreprises petites comme grandes sont fortement affectées dans leurs activités quotidiennes et peinent à s’en sortir. Pour savoir comment des maliens vivent cette situation au quotidien, nous avons approché quelques concitoyens.À Bamako, la situation a beau être tendue, elle reste tout de même « vivable » aux yeux de certains. En effet, dans certaines localités, l’électricité est inexistante. Selon N’Faly Sissoko, soudeur au quartier Lafiabougou de Keniéba :« Il y’a des gens qui se plaignent à Bamako mais tout le monde doit savoir que la situation que nous vivons ici à Keniéba est pire, surtout pour nous qui vivons des métiers qui nécessitent l’électricité. Depuis janvier 2023 soit une année, nous sommes obligés de payer le carburant pour alimenter notre groupe. Cela a comme première conséquence l’augmentation du prix des travaux car il faut payer le groupe, il faut payer le carburant, la vidange du groupe, son entretien. C’est tout un ensemble qui piétine notre activité et nousRETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU NOUVEL HORIZON DU LUNDI 05 FÉVRIER 2024Propos recueillis par la Rédaction – NOUVEL HORIZON