Guillaume Soro est arrivé au Gabon ce mercredi 2 mars pour prendre part à la 8e Conférence des présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF).
Cette visite du président de l’Assemblée nationale ivoirienne est la première du genre à l’extérieur depuis que le Burkina Faso a lancé un mandat d’arrêt international contre lui. Mais l’homme ne craindrait pas une arrestation, a-t-on appris de Rfi.
Guillaume Soro à l’épreuve de la justice internationale.
Guillaume Soro est à Libreville (la capitale gabonaise). En sa qualité de vice-président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et de chef du Parlement ivoirien, le député de Ferkéssédougou (localité située au nord de la Côte d’Ivoire) et ses pairs africains feront le bilan des activités politiques, économiques et sociales de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie et envisageront les perspectives.
Guillaume Soro fait l’objet de poursuites judiciaires du côté du Burkina Faso qui fait suite à l’affaire des écoutes téléphoniques qui retraçaient une conversation entre le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne et ex-chef de la diplomatie burkinabè, Djibril Bassolé.
Le président de l’Assemblée parlementaire francophone, le Congolais Aubin Minaku a levé l’équivoque sur cette question : « Les présidents des Chambres bénéficient des diverses immunités tant en regard des différentes Constitutions de nos Etats, mais aussi des instruments internationaux. Alors les parlementaires africains devraient bénéficier des avantages de tous ces instruments internationaux parce qu’il doit en être ainsi .»
Source: Afrique sur 7