Le Parti SADI était parti pour signer le contrat de législature que le Premier ministre Oumar Tatam Ly a proposé à un certain nombre de partis politiques du Mali. Mais, à la dernière minute, le parti SADI n’a plus signé le document. Qu’est ce qui a pu se passer pour que le parti SADI refuse d’apposer sa signature sur ce document ?
La raison est toute simple. Bien que le parti de Cheick Oumar Sissoko se soit félicité de la prise en compte de certaines de ses propositions et suggestions d’amélioration du projet de contrat de législature, il a été obligé de ne pas signer le document parce qu’il n’est pas d’accord avec le fait que dans son chapitre fonctionnement, il ait fait mention du relèvement du seuil de formation du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale à 10 députés. Pour le parti SADI, une telle mention ne devrait pas figurer dans le document de contrat de législature. SADI estime que la décision de relever le seuil de formation d’un groupe parlement à 10 députés, relève de la seule prérogative de l’Assemblée nationale, qui est habilitée à modifier, en toute souveraineté, des dispositions de son règlement intérieur. Mieux, le parti SADI estime que cette démarche ne permet pas d’ouvrir entre les parties prenantes un débat démocratique partisan et la libre expression des différentes sensibilités sur les modifications dans le Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale. Le parti SADI est aujourd’hui convaincu qu’il ne sert à rien de prêter le flanc aux critiques de l’opposition dont le besoin de respect est clairement formulé dans notre projet. En définitive, le parti SADI n’est pas contre l’idée du contrat de législature proposée par le Premier ministre. Mais, le parti SADI n’arrive pas à comprendre pourquoi certains de leurs partenaires politiques ont tenu à faire référence au relèvement du nombre des députés par groupe parlementaire à au moins dix.
Assane Koné
Source: Lerepublicainmali