De plus en plus nos compatriotes en France affirment leur ras-le-bol avec le consulat. De l’exorbitance des frais à payer aux manquements de respect, l’indélicatesse a pris le pas. Pire, au consulat, chacun penserait qu’il doit se servir et non servir l’Etat.
Si à l’intérieur, les Maliens se demandent où allons-nous, nos représentations deviennent de véritables casse-têtes. La preuve, à Paris, se procurer d’un document malien en tant que Malien, c’est la croix et la bannière.
Il nous est revenu de nos compatriotes que le consulat de Paris n’est pas fait pour le Mali. Puisqu’il ne répond à aucune de leurs attentes. Selon nos interlocuteurs, pour avoir un document malien par un malien, il faut perde des jours de travail. Ensuite, pour être servi, il faut des dessous de table. Et puis, pire, les travailleurs vaquent d’abord à leurs propres occupations pour se retrouver quand ils veulent au consulat. Enfin, ils pensent que leurs compatriotes sont des esclaves à leur service. Ayant longtemps accepté, aujourd’hui le torchon brûle et Mangal Traoré, le consul et son staff sont accusés de tous les noms d’oiseau. Ce n’est certainement pas surprenant car les ambassades et consulats deviennent de plus en plus des services de recasement pour les anciens et nouveaux dignitaires. Par ces truchements, le travail est obligatoirement mis au second plan. C’est l’affairisme qui prend le devant.
En tout état de cause, après avoir frappé leur président de 70 ans pour le pouvoir, l’image du Mali demeure écornée et le pays continue à aller dans l’abîme. Monsieur le président, il faut réveiller tôt pour permettre aux maliens de reprendre espoir sinon les espoirs s’enterrent chaque jour que Dieu fait. Puisqu’il est inimaginable que le consulat ouvert pour satisfaire les besoins de nos compatriotes soit un dépôt de recalés ou parents non qualifiés et au finish, c’est l’absentéisme et l’indélicatesse. C’est pourquoi, par jour, il est très courant de voir ou entendre dans les commissariats ou gendarmeries des documents établis par des parents de nos compatriotes. D’autant plus qu’il devient plus facile d’envoyer les références à Bamako pour l’établissement des documents que d’aller se faire humilier au consulat à Paris où tout est doublé ou triplé avec son corollaire d’insultes et de toutes sortes de manquements.
Ousmane COULIBALY
Il nous est revenu de nos compatriotes que le consulat de Paris n’est pas fait pour le Mali. Puisqu’il ne répond à aucune de leurs attentes. Selon nos interlocuteurs, pour avoir un document malien par un malien, il faut perde des jours de travail. Ensuite, pour être servi, il faut des dessous de table. Et puis, pire, les travailleurs vaquent d’abord à leurs propres occupations pour se retrouver quand ils veulent au consulat. Enfin, ils pensent que leurs compatriotes sont des esclaves à leur service. Ayant longtemps accepté, aujourd’hui le torchon brûle et Mangal Traoré, le consul et son staff sont accusés de tous les noms d’oiseau. Ce n’est certainement pas surprenant car les ambassades et consulats deviennent de plus en plus des services de recasement pour les anciens et nouveaux dignitaires. Par ces truchements, le travail est obligatoirement mis au second plan. C’est l’affairisme qui prend le devant.
En tout état de cause, après avoir frappé leur président de 70 ans pour le pouvoir, l’image du Mali demeure écornée et le pays continue à aller dans l’abîme. Monsieur le président, il faut réveiller tôt pour permettre aux maliens de reprendre espoir sinon les espoirs s’enterrent chaque jour que Dieu fait. Puisqu’il est inimaginable que le consulat ouvert pour satisfaire les besoins de nos compatriotes soit un dépôt de recalés ou parents non qualifiés et au finish, c’est l’absentéisme et l’indélicatesse. C’est pourquoi, par jour, il est très courant de voir ou entendre dans les commissariats ou gendarmeries des documents établis par des parents de nos compatriotes. D’autant plus qu’il devient plus facile d’envoyer les références à Bamako pour l’établissement des documents que d’aller se faire humilier au consulat à Paris où tout est doublé ou triplé avec son corollaire d’insultes et de toutes sortes de manquements.
Ousmane COULIBALY
Source: Zénith Balé
