Ce recrutement dans la fonction publique d’Etat est estimé à 16, 52% des besoins exprimés, et devra couter une masse salariale annuelle de 1 862 397 252 FCFA
Le ministre du Travail et de la Fonction publique, Diarra Raki Talla a rencontré la presse le vendredi dernier au siège de son département pour faire le point sur l’état d’organisation du concours direct de recrutement dans la Fonction publique d’Etat, prévu les 1er, 02, 03, 08 et 09 décembre, au titre de l’exercice budgétaire 2018.
Pour cette dernière grande vague de recrutement des fonctionnaires d’Etat, ce sont 827 postes qui sont à pourvoir reparti entre tous les secteurs de l’emploi au Mali. Sur ce chiffre, il convient de préciser que 103 emplois sont réservés au recrutement de l’ENA.
Selon le ministre de la Fonction Publique, ce recrutement dans la fonction publique d’Etat est estimé à 16, 52% des besoins exprimés, et devra couter une masse salariale annuelle de 1 862 397 252 FCFA. L’administration publique se taille la plus grande part de ce budget avec 591 208 786 CFA ; vient ensuite le secteur de la santé, avec 498 264 284 FCFA. Le secteur du développement rural occupe le troisième budget avec 299 430 230 FCFA. Et le secteur de l’éducation est le moins nanti avec 265 967 365 FCFA.
Ainsi, 161 postes sont réservés au secteur de la santé dont 40 médecins spécialistes de niveau DES et 30 de niveau FMPOS et FPH ; 213 pour le développement rural ; 65 pour le secteur de l’Education nationale ; et 391 pour les autres secteurs de l’Administration publique. Ce recrutement qui concerne toutes les catégories, (A, B2, B1, C) ainsi que presque tous les cadres de la Fonction Publique de l’Etat.
Selon le ministre de la Fonction publique, après dépouillement des dossiers de candidatures, ce sont 25 535 candidatures qui ont été acceptées dont 15 542 féminines, soit 60,87% des candidats inscrits. Pour ce qui concerne les candidats en situation de handicap, ils sont au nombre de 103, soit 0, 40%. La ville de Bamako a enregistré à elle seule 70, 17% des candidats inscrits.
Les épreuves se dérouleront du 1 er, 2, 8 et 9 à Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti. Pour Bamako ils se dérouleront dans deux centres : le lycée Askia Mohamed et au lycée LBAD.
Le ministre a tenu à rappeler que pour des raisons sécuritaires les épreuves du concours à Gao ont été reportées au 15 décembre.
Madame Diarra Raki Talla a souligné que dans certains corps de la santé et de l’industrie et des mines, le nombre de candidats inscrits est largement inférieur au nombre de postes mis en compétition. Et dans le souci de préserver lesdits postes, le ministre de la Fonction publique dira qu’il il a été décidé de reporter ceux-ci sur d’autres spécialités où il y’a plus de candidats.
Ainsi les deux postes d’hydrologie sont reportés sur l’hydrogéologie, qui passe de trois à cinq postes à pourvoir ; l’unique poste de l’économie minière est reporté sur l’exploitation minière, qui passe de trois à quatre postes. Sur le corps de techniciens supérieurs, les deux postes de chimie B2 sont reportés sur l’électricité B2, qui passe de cinq à sept postes à pourvoir ; les trois postes de mécanique B2 sont reportés sur l’exploitation minière B2, qui passe de 8 à 11 postes.
Concernant le cadre de la santé, l’unique poste de chimie pharmaceutique est reporté sur l’anesthésie/ réanimation, qui passe de 1 à 2 postes ; l’unique poste de chirurgie plastique et brûlures est reporté sur la chirurgie générale, qui passe de 3 à 4 postes ; les deux postes de chirurgie thoracique et de nutrition/ science des aliments sont reportés sur la dermatologie qui passe de 1 à 3 postes ; les deux postes de néphrologie et hémodialyse sont repartis entre la diabétologie, et la gynécologie qui passent respectivement de 1 poste à 2 pour la diabétologie et de 2 à 3 pour la gynécologie. Le poste d’oncologie est reporté sur l’ORL, qui passe de 2 à 3 postes à pourvoir. La pédiatrie reçoit les deux postes de psychiatrie (1) et de l’urologie (1) passant de 2 à 4 postes.
Ces répartitions pour ce qui concerne la santé ont été faites, selon le ministre Mme Diarra Raki Talla, conformément à la proportion de réajustement de liste des besoins en personnel fonctionnaire des dispositions de la lettre no 002538/MSHP-SG du 29 octobre 2018.
Il faut rappeler que l’accès aux salles est subordonné à la présentation des pièces suivantes en cours de validité : la carte d’identité nationale, le permis de conduire, le passeport, ou la carte NINA.
Mohamed Naman Keita
22 Septembre