Hier Mercredi 07 novembre 2018, selon des sources appropriées, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maiga n’était pas satisfait du climat observé pendant sa visite au Parti FARE. En effet, le président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence, Modibo Sidibé a monopolisé les débats et s’est montré supérieur au Premier ministre sur tous les plans lors des échanges.
Aussi Monsieur Modibo Sidibé est resté silencieux face à la participation de son parti aux concertations sur le projet de découpage du gouvernement qui se tiendrait à 13 novembre 2018 et a demandé au pouvoir de prendre en compte ses aspirations, notamment, un vrai dialogue National. Au niveau du parti ADP Maliba, suite aux consignes de Monsieur Aliou Boubacar Diallo qui était absent, confirme notre source, le président du Parti Amadou Thiam a reçu le PM pour sauver les apparences.
Toujours selon les remontées de nos sources, tous les membres de l’ADP ont regardé le PM en vedette, sans contredire aucune de ses déclarations. A la fin de la rencontre, le cabinet du premier ministre a informé la présidence de l’accord du candidat Aliou Boubacar Diallo sur la participation du parti ADP aux concertations du 13 novembre 2018. Nos sources précisent aussi que les visites du PM aux Partis politiques, candidats à l’élection présidentielle, associations et syndicats qui ont reconnu la victoire du président Ibrahim Boubacar Keita se poursuivront dans les jours à venir.
L’équation n’est pas encore équilibrée avec des légitimités qui ont tourné le dos au chef de l’Etat et qu’il faudrait absolument faire participer à ces réflexions aux allures nationales. Le président du haut conseil Islamique du Mali, Mahamoud Dicko, malgré les sollicitations du pouvoir, souhaite rester à l’écart de ces concertations organisées programmées le 13 novembre 2018. D’énormes pressions de certains religieux, proches du pouvoir au sein du haut conseil islamique, à savoir Chérif Ousmane Madani Haidara, Soufi Bilal et Chouala Bayaya Haidara s’activent afin que Mahamoud Dicko accepte la doléance du pouvoir. Les églises catholique et protestante du Mali ont d’ores et déjà donné leur accord pour participer à ces concertations.
Figaro mali