L’hôtel de l’Amitié de Bamako abrite du 21 au 25 juin 2021 l’atelier de formation des formateurs sur la communication des risques et l’approche une seule santé pour les acteurs de medias et porte-paroles du gouvernement.
Le présent atelier entre dans le cadre de la mise en œuvre de la communication publique qui fait appel au renforcement des capacités des journalistes et porte-paroles du gouvernement sur leur façon de communiquer au cours d’un évènement majeur de santé publique.
Au cours de cet atelier, les participants auront droit à des modules comme communication pour un changement de comportement ; sessions de groupe professionnel ; lutte contre les rumeurs et la désinformation…
La communication sur les risques selon une note conceptuelle, est l’échange en temps réel d’information, de conseil et d’opinions entre des experts ou des fonctionnaires et des personnes dont la survie, la santé ou le bien-être économique ou social sont menacés par un danger (tel qu’une épidémie de zoonose). Son objectif a-t-elle souligné est de permettre aux personnes à risque de prendre les meilleures décisions possibles en connaissance de cause afin d’atténuer les risques pour leur santé et leur bien-être.
Dans ce cadre, rappelle la même note, le projet Breakthrough Action Mali financé par l’USAID intervient sur les cinq sous-domaines de la communication sur les risques indiqués dans le RSI (règlement sanitaire international) : les systèmes pour la CR ; la coordination interne et avec les partenaires ; la communication publique ; la communication et l’engagement communautaire, et enfin l’écoute dynamique et la gestion des rumeurs.
Aux dires de Dr Jean Kamaté, représentant de l’USAID-Mali à l’atelier, cette formation des formateurs nationaux est un préalable à la formation en cascade des acteurs de médias et des porte-paroles. Toute chose qui aidera le pays à améliorer son score lors de la prochaine évaluation externe conjointe a-t-il ajouté. Pour lui, la communication des risques est l’une des nombreuses capacités essentielles dont les pays ont besoin pour prévenir, détecter et répondre efficacement aux menaces de maladies infectieuses, y compris ceux d’origine zoonotique.
Après les mots de remerciement de Jorie NANA, représentante de Breakthrough Action à l’endroit des autorités maliennes pour leur constance, Dr Abdelaye Keita, représentant du Secrétariat permanent de la plateforme « Une seule santé », a indiqué que la plupart des maladies émergentes sont d’origines animales. Selon la gestion de ces maladies ne peut être efficace qu’avec l’implication des acteurs de domaines divers notamment en santé humanitaire, animale et environnementale.
Bourama Camara
Source : Mali24