Candidat à un troisième mandat, le maréchal-président égyptien est assuré de se succéder à lui-même tant il a étouffé toute opposition. Mais la colère du peuple, éreinté par la crise économique, pourrait le rattraper.« Les Égyptiens sont pris entre la peur du régime et la peur de l’inconnu et du chaos », résume Sophie Pommier, spécialiste de l’Égypte et membre du comité de rédaction de la revue en ligne OrientXXI. Le 2 octobre, au Caire, le président Abdel Fattah al-Sissi s’est déclaré candidat à la présidentielle anticipée qui se tiendra du 10 au 12 décembre, briguant ainsi un troisième mandat.
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