Des parlementaires des assemblées nationales des pays membres du G5-Sahel, arrivés au cours du week-end dernier à Bamako, ont débuté, hier lundi, les travaux en commission. Cela, en prélude à la plénière annoncée pour le 8 juillet.

Selon Assarid Ag Imbarcawane, 1er vice-président du CNT ayant lancé hier les travaux au nom de Malik Diaw, président de l’organe législatif,  » l’importance des commissions dans le travail parlementaire n’est plus à démontrer « . Ce vétéran parlementaire malien estime que les commissions sont  » des organes essentiels du fonctionnement quotidien des chambres des parlements pour l’élaboration des politiques « .

Le Comité Interparlementaire G5-Sahel (CIP-G5 Sahel) crée en 2018, compte essentiellement cinq commissions repartis, lors de ces travaux, entre les cinq pays. La commission défense et sécurité est revenue au Mali et est présidée par Moustapha Sangaré, membre du Conseil National de Transition (CNT). La journée d’hier a été consacrée à la mise à jour de la répartition des membres par commission et une présentation du déroulement général des travaux.

Des résolutions à examiner

Le thème central de cette 2ème plénière, qui s’étend du 5 au 9 juillet, est :  » le rôle des parlementaires dans le renforcement de la participation citoyenne aux initiatives de développement et de paix au Sahel « . La plénière à laquelle est attendue plusieurs présidents des assemblées nationales des pays du Sahel est prévue pour le jeudi 8 juillet.

Plusieurs dossiers de commissions seront soumis à l’examen et adoption de cette 2ème assemblée plénière du CIP-G5 Sahel. Parmi ces dossiers devraient figurer des résolutions portant réalisation d’une mission d’information parlementaire auprès du Secrétaire Exécutif du G5 Sahel et auprès de la présidence en exercice.

Une résolution relative à la coalition internationale pour le Sahel et au financement conséquent du G5 Sahel et une autre relative au financement des activités du CIP-G5 Sahel devraient être également examinées. La journée du 8 juillet se bouclera, en principe, par un point de presse des présidents d’Assemblées nationales.

Moussa Sayon CAMARA

Source: l’Indépendant