La Maison des Ainés de Bamako a abrité, le vendredi 9 février dernier, le forum de clôture du projet jeunesse et pouvoir d’agir. L’événement était présidé par Drissa Guindo, le secrétaire général du ministère de la jeunesse et de l’action citoyenne, en présence des responsables des ONG initiatrices du projet (CCFD-Terre solidaire, ACCORD, AZHAR et GRDR) et Hafisou Boncana, coordinateur du projet «Jeunesse et pouvoir d’agir ». Financé par l’Union Européenne, le projet de deux ans a permis de former 2000 jeunes des régions de Kayes, Tombouctou, Gao, Kidal et du district de Bamako à la citoyenneté active.
Selon Ousmane Daou, le consultant et présentateur des conclusions du projet, a expliqué que le projet a concerné la jeunesse, les valeurs sociales et l’application de l’état de droit au Mali. « Ce sont 36 associations et près de 200 mouvements de jeunes qui ont bénéficié de ce projet. » Les conflits au Mali, selon l’expert, ont eu des répercussions sur la jeunesse et sur les femmes de façon générale. Les autres conflits ceux relationnels au sujet des « hiérarchies des hommes, les conflits de découpages territoriaux dus à la colonisation et à la décentralisation, les conflits communautaires ou religions et ethniques. Ces 36 associations et mouvements de jeunesses ont bénéficié des appuis techniques et financiers. Les conclusions ont porté sur la préparation des jeunes à leurs responsabilités et à leur insertion sociale; le renforcement des mesures de sécurité ; la valorisation des rapports interhumains ; le renforcement du dialogue social entre les citoyens et la mobilisation active de la jeunesse pour les causes nationales. D’après le représentant de l’Union Européenne, M. Julien, ce projet, le seul projet sur la société civile, est une occasion de penser et de participer à certaines actions des jeunes. « Ce fut une fierté pour l’Union Européenne de financer et de suivre ce projet. » Pour sa part, M. Guido, le secrétaire général du ministère de la jeunesse et de la construction citoyenne, a salué l’initiative et la pertinence des recommandations formulées par les participants. «Nous sommes fiers des résultats engrangés par le projet pour avoir été associés à ce projet depuis le début. Le constat est que les jeunes ne veulent plus être avenir ils veulent être le présent ; ils veulent être présents et ils veulent exister. Nous sommes pressés au Département d’avoir les documents issus de ce projet pour voir qu’est ce qu’il faut en tirer aussi bien que les recommandations », a-t-il dit.
M.D
Source: Le Républicain