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Centrafrique. Des casques bleus encore accusés de viols

L’ONU a annoncé le 5 janvier avoir ouvert une enquête sur de nouvelles accusations d’abus sexuels portées contre ses Casques bleus en République centrafricaine.

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“Les quatre fillettes présumées victimes de ces nouvelles agressions sexuelles ont été interrogées et placées sous la garde des enquêteurs du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef)”, rapporte le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, citant le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.

D’après le quotidien congolais, “les autorités centrafricaines ont été informées, ainsi que les pays contributeurs de troupes concernés afin que ceux-ci enquêtent et prennent éventuellement des sanctions contre leurs ressortissants, comme le prévoit la procédure.” L’ONU n’a pas précisé quels contingents sont concernés. Mais, selon des sources aux Nations unies, il s’agit de soldats du Maroc, du Gabon et d’Egypte.

26 cas d’abus sexuels

Ces nouvelles accusations s’ajoutent au scandale retentissant de viols d’enfants impliquant des soldats français de l’opération Sangaris. Elles portent à 26 le nombre de cas d’abus sexuels impliquant la Minusca.

Le patron de la Minusca [Mission des Nations unies en Centrafrique], Parfait Onanga-Anyanga, a pourtant promis “une politique de tolérance zéro” à l’encontre des auteurs de délits sexuels dans l’exercice de leur mission.

Comme le rappelle le journal, “les autorités des pays concernés ont promis d’infliger aux soldats fautifs des sanctions exemplaires, mais jusqu’à présent rien de concret n’a été fait, a regretté un groupe d’experts indépendants”.

Cette affaire intervient alors que le pays attend les résultats du scrutin du 30 décembre. Deux anciens Premiers ministres, Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé, sont au coude-à-coude dans le décompte des résultats partiels. Un probable second tour est prévu le 31 janvier.

La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé, en mars 2013, par l’ex-rébellion Séléka (majoritairement musulmane), elle-même finalement chassée du pouvoir par l’opération Sangaris, menée par la France.

 

Source: courrierinternational

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