Dans la mouvance de la commémoration du 8 mars, Journée internationale de la femme célébrée partout dans le monde, en général et au Mali, en particulier, les femmes de la section I Rpm ne sont pas restées en marge de l’événement. Elles ont organisé samedi dernier au siège du parti sis à Djélibougou une cérémonie de réjouissance.
Parrainée par Mamadou B. Keïta, promoteur de l’école Ecosup, en présence de Mamadou Frankaly Keïta, président de la section I, la présente cérémonie a été une aubaine pour les femmes du parti Rpm de réaffirmer leur soutien au gouvernement et au président de la République pour le paraphe de l’accord d’Alger en vue d’un retour définitif de la paix.
Pour Camara Fatoumata Sacko, présidente des femmes de la section I, des progrès réels ont été accomplis par les hautes autorités pour la promotion des femmes. Mieux, elle a tenu à remercier les premiers responsables du parti de la section I pour les nombreuses réalisations en faveur des femmes et des enfants. Ce faisant, elle exhorte les militants à rester mobiliser pour les échéances communales à venir.
Quant à Mamadou Frankaly Keita, il tient à remercier les militantes et militants pour leur forte mobilisation et leur volonté ardente d’asseoir le parti en Commune I. Par ailleurs, il leur demande de rester unis et solidaires pour les communales à venir. Car, pour lui, la cohésion et l’entente prônée par les militantes et militants au sein section I, sont remarquables et constituent un bon exemple.
Aux dires du parrain, après plusieurs lectures et relectures de l’accord d’Alger, il estime que l’accord est bon puisque tous les domaines ont été pris en compte. «Cet accord me rassure par son respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté du pays. La forme républicaine et le caractère laïc de l’Etat sont pris en compte dans son article 1. En tant que citoyen malien, je trouve que cet accord est bon, car il a pris en compte la réconciliation, la justice et les questions humanitaires. C’est dans ce cadre que la lutte contre la corruption et la délinquance financières sera implacable au Mali. L’accord est fantastique, car il dit non à l’amnistie pour les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité et violations graves des droits de l’homme, y compris toutes les violences faites aux femmes, filles et enfants liées au conflit», a-t-il souligné.
Enfin, il exhorte les femmes à être des ambassadrices de l’Etat auprès de leurs familles respectives pour expliquer cet accord qui conduira le Mali à une paix définitive.
Soumaïla T. TRAORE
Source: L’Oeil du Mali