Boko Haram s’est mué en pyromane en allumant un grand feu à Wawoulidans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 février.
Objectif : incendier tout le village et le bilan établi atteste bien de ce fait : plus de soixante-cinq cases sont parties en fumée, apprend-on du journalducameroun.com.
Boko Haram embrase Wawouli.
Boko Haram a changé cette fois-ci de fusil d’épaule en déclenchant en vue de rayer Wawouli (village situé près de la frontière nigériane) de la carte. En effet, dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 février, plus de soixante-cinq cases ont volé en éclat. Même si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, on note toutefois de nombreux dégâts matériels. Wawouli est désormais un village sinistré depuis cet incident.
C’est donc un champ de ruines et de cendre que la population, encore très apeurée et meurtrie, a trouvé au lever du soleil. L’armée a donc organisé, depuis ce mercredi matin, une opération de ratissage afin de démasquer ces pyromanes et les mettre hors d’état de nuire. Bien avant cette attaque, un véhicule de transport public a croisé sur son chemin un engin explosifnon loin de Koumche (en terre nigériane), tuant un soldat camerounais et blessant quatre autres.
Le combat contre Boko Haram est donc en train de prendre des proportions transfrontalières. Ainsi, dans le cadre de la Force Multinationale Mixte (FMM), les armées du Nigeria et du Cameroun travaillent en bonne intelligence pour venir à bout de cette nébuleuse. Ainsi, en visite de travail au Cameroun, Abdulrhaman Bello Bandazau, le ministre nigérian de la sécurité s’est voulu formel : « Les adeptes de Boko Haram ne sont pas des citoyens normaux. D’ailleurs, bientôt, on n’en parlera plus. »