À l’issue de leur premier congrès ordinaire, les membres de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) souhaitent que le général Djibrill Bassolé soit leur candidat à la prochaine présidentielle de 2020. Inculpé, incarcéré et mise en résidence surveillée dans le cadre de l’enquête sur le coup d’état de septembre 2015. Le général Djibrill Bassolé est soupçonné d’avoir soutenu le putsch. Il est poursuivi pour trahison, mais ses soutiens espèrent un non-lieu pour leur candidat.
Le nouveau secrétaire exécutif de la Nouvelle alliance du Faso l’a souligné à la fin du premier congrès du parti : leur seul et unique objectif est la conquête du pouvoir en 2020 avec comme candidat le général Djbrill Bassolé, actuellement en résidence surveillée pour sa présumée implication dans le putsch de septembre 2015.
Mais pour Aziz Dabo le porte-porte de la NAFA, il est prématuré de parler d’une candidature du général Djibrill Bassolé : « Au sortir de notre premier congrès ordinaire, ce fut les recommandations, les volontés des congressistes. Ils ont tous voulu que Djibrill Bassolé soit le candidat de la NAFA en 2020. Maintenant, comment cela va se faire ? Je me dis qu’aujourd’hui, la priorité au niveau de notre mentor politique, c’est de travailler à recouvrer la santé, c’est de travailler à finir avec ses ennuis judiciaires, et de voir maintenant dans quelle mesure il pourrait être candidat ».
Certes, les militants de son parti souhaitent sa candidature pour la prochaine présidentielle. Mais ce n’est gagné d’avance, selon Siaka Coulibaly de l’Observatoire indépendant de la démocratie et des droits de l’homme : « Si Djibrill Bassolé était libre de toute poursuite, certainement que ses partisans vont engager un autre combat, politique cette fois-ci, pour une révision du Code électoral en vue de la suppression des clauses d’exclusion qui sont maintenues ».
Dans un message adressé aux militants de la Nouvelle alliance du Faso, Djibril Bassolé les invite à continuer à se battre contre l’arbitraire et l’exclusion.
Rfi