En attendant son procès, l’activiste et lanceur d’alerte Naïm Touré reste en détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco).
Sur sa page Facebook, il s’était indigné du sort d’un gendarme qui était toujours en attente d’une évacuation sanitaire près d’un mois après avoir été blessé lors d’une opération antiterroriste. Mardi, Naïm Touré a été formellement inculpé, notamment pour « appel à former un complot contre la sûreté de l’Etat » et « participation à une entreprise de démoralisation des Forces de défense et de sécurité ». Des chefs d’inculpation jugés « excessifs » par son avocat qui dénonce « une atteinte grave à la liberté d’expression ». Réaction à présent du gouvernement burkinabè par la voix de son porte-parole, Rémis Fulgance Dandjinou interrogé par RFI.