Le ministre porte-parole du gouvernement, Amadou Koita a rencontré la presse le dimanche 21 octobre dernier au Centre d’information gouvernementale du Mali li (CIGMA) à l’ACI 2000. C’était dans le cadre de son compte-rendu des décisions importantes prises par le Conseil des ministres.
La grève des magistrats a été le premier sujet abordé par le conférencier. Sur ce chapitre, le ministre porte-parole du gouvernement a fait savoir que malgré la bonne foi du gouvernement et du président de la République pour trouver terrain d’entente, les magistrats continuent de ”priver les maliens de service de justice avec leur cessation de travail de plus de 100 jours”. Selon le ministre Amadou Koita, le gouvernement, animé par le souci d’améliorer les conditions de travail des magistrats, a augmenté le salaire net de tous les magistrats d’au moins 200. 000 FCFA, entre 2016 à 2017.
Quant à la question liée à la sécurisation, le ministre Koita a expliqué le Gouvernement, conformément à ses engagements du procès-verbal d’un atelier de 2016 a satisfait à toutes les doléances des magistrats. Il s’agit, notamment, de l’augmentation de la grille salariale des magistrats à hauteur de 10% et de l’augmentation des indemnités de judicature et de primes de logement. Evoquant la rencontre du président de la République avec les membres du Conseil Supérieur de la Magistrature, Amadou Koita a fait savoir que le chef de l’Etat a réaffirmé la volonté du Gouvernement à traduire en actions concrètes toute initiative qui participe à l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des Maliens en général et les travailleurs en particulier : « Aujourd’hui tous les magistrats sans exception, ont vu leur salaire net augmenter d’un minimum de 200 000 FCFA entre 2016 et 2017 » a souligné ministre Koita.
Pour ce qui est de la question du découpage administratif, il a précisé qu’il ne s’agit que d’un avant-projet qui fera l’objet de concertations régionales dans les mois à venir. Les recommandations issues de ces concertations seront soumises au Conseil des ministres, avant de passer devant les élus du peuple. « Le Gouvernement n’a aucune volonté d’aller à un découpage qui ne sera pas le fruit d’un consensus » a rappelé l’orateur.
Le pacte pour la paix a été le dernier point évoqué par le porte-parole du Gouvernement. Sur ce chapitre, Amadou Koita a souligné que cet engagement n’est point un nouvel accord, mais plutôt un renouvellement d’engagements des parties prenantes à aller vers la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. « Un instrument qui ouvre la voie à la médiation internationale, afin de prendre des sanctions contre les contrevenants à l’accord » a-t-il conclu.
Mohamed Naman Keita
Source: Le 22 Septembre