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BOA- Mali: Corruption et mauvaise gestion

N’y tentez plus de demander un prêt bancaire si vous n’êtes pas recommandés à la  BOA- Mali. Tout porte à croire que cette banque vit en ce moment un tourbillon indéfinissable. Il ya quelques temps on parlait d’une grande magouille de détournements  qui serait découverte à la Bank of Africa  et c’est un sale temps pour l’ensemble des cadres de la Bank Of Africa Mali (BOA) qui seraient  dans majorité en taule position.

Consécutivement à la découverte d’une grosse magouille portant sur le détournement d’une vingtaine de milliards de francs CFA avec imitation des signatures.

De quoi s’agit ?

Cette affaire concerne des opérateurs économiques qui par la complicité des hauts perchés à la BOA font valider des faux traites de la CMDT et de Star Oil pour se faire avaliser et bénéficier de tous les avantages au niveau tant de la douane malienne que du trésor public. Des traites validés souvent par une autre banque place sont admises à la Bank of Africa pour les besoins de ses deux opérateurs dont un certain bathily. Et Même ils sont passés maîtres en faux en imitant la signature d’un PDG d’une grande structure publique  de la place sur des traites. A la découverte de cette rocambolesque affaire, les responsables de la banque impliqués ont voulu étouffer la dite affaire mais ils ont été butés à la vigilance et à l’honnêteté d’un cadre exceptionnel actuellement à la retraite qui a refusé de jouer le jeu.

C’est cette affaire qui a poussé le Marocain Bouchaid Facher a officiellement jeté l’éponge. Selon nos sources, il a rendu  à l’époque sa démission sans pourtant expliquer les raisons car ne voulant pas être mêlé à cette affaire de fausses traites et de fausses signatures.

Les cadres impliqués sont allés jusqu’à pousser le conseil d’administration à la clémence vis-à-vis des sieurs Bathily. Les opérateurs ont reconnu leur forfait et se sont engagés de rembourser selon un calendrier de paiement. Quitte à savoir si réellement c’est le cas.  En définitive, une corruption à ciel ouvert couronnée d’une mauvaise gouvernance.

Une banque avec des crédits non remboursés puisqu’ils ont été mal négociés ou ne sont pas soutenus par des garanties valables  ou des prêts octroyés moyennant des dessous de table.Dans notre prochaine parution nous révélerons les noms des cadres impliqués.

Affaire à suivre

Yattara Ibrahim

Source: L’Informateur

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