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Bilal Ag Chérif à Bamako

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Une des rares fois que le Président du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), Bilal Ag Chérif, se déplace pour la capitale malienne, Bamako. C’est un signe positif pour la paix et la réconciliation nationale. C’est aussi un signe d’engagement, car le niveau de représentation est très important dans les réunions de haut niveau, notamment la relance du processus de paix. Cette volonté affichée du numéro 1 du MNLA n’est pas passée inaperçue, parce qu’il a été invité par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, pour partager le repas de la rupture de jeûne avec lui.

 

La satisfaction du Chef de la diplomatie algérienne

Durant son séjour de 48 heures dans notre pays pour participer à deux importantes rencontres (communauté bilatérale stratégique algéro – malienne pour le nord du Mali, réunion de communauté de suivi de l’accord), le ministre Ramtane Lamamra a été reçu par le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. A sa sortie d’audience, il a affiché un sourire épanoui avant de déclarer que les fondations de la mise en œuvre de l’Accord sont désormais construites.

Assemblée Nationale : Karim Keïta, le député le plus sollicité

Savez-vous qui est l’honorable le plus sollicité à l’Assemblée Nationale ?

Ce n’est point le Président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé, ni le Chef de file de l’opposition politique, Soumaïla Cissé, encore moins le questeur, l’argentier des lieux, Mamadou Diarrassouba. L’élu le plus convoité demeure le jeune Karim Keïta de la Commune II, non moins fils ainé du Président de la République du Mali.

Le bureau du Président de la prestigieuse Commission de défense et de sécurité ne désemplit pas. De jour comme de nuit, il ne fait que recevoir, des civils comme des militaires. Parmi les premiers, il y a des jeunes, des handicapés, des vieilles personnes.

On peut déjà imaginer l’objet de ces visites. Mais il semble que le petit ne se fatigue pas, reçoit tout le monde, écoute tout le monde et satisfait la très grande majorité. Selon plusieurs témoignages, il est très souvent le dernier à quitter l’Hémicycle.

Finances : les bons points de Boubou Cissé

A l’issue de sa dernière session du Conseil d’administration, le Fonds monétaire international (FMI) a accordé à notre pays un appui financier de 16 milliards de FCFA dans le cadre du Programme de Facilité Elargie de Crédit (FEC). Cette générosité de l’institution de Bretton Woods s’explique par la maitrise des dépenses, la rigueur dans le paiement de la dette intérieure et une dette extérieure bien maitrisée. S’y ajoute le rabaissement du niveau des Exo de 288 milliards de FCFA en 2015 à 150 milliards de FCFA en 2016.

Le jeune ministre de l’Economie et des finances entend maintenir cette cadence conformément à la vision du Président de la République, basée sur la bonne gouvernance et l’assainissement des finances publiques. Félicitation et courage pour ce ministre qui fait la fierté de la jeunesse malienne.

L’or du Mali : le double jeu de Randgold

L’hebdomadaire Jeune Afrique, dans sa dernière livraison, nous informe que le Mali doit reverser 16,9 milliards de FCFA à la Société des mines de Loulo (SOMILO).

L’actionnaire majoritaire de cette société est Randgold qui exploite, depuis plusieurs années, l’or du Mali.

Habituée à tricher avec le fisc, Randgold avait fait l’objet d’un redressement fiscal.

Au lieu de se plaindre à Bamako avec des pièces à conviction, elle a préféré ouvrir une procédure arbitrale auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investisseurs (CIRDI). Cette juridiction a rendu son verdict le 2 juin dernier : l’Etat du Mali doit payer 16,9 milliards de FCFA à la SOMILO. De plus, il doit rembourser 70% des frais liés à la procédure.

Approché par nos soins, un cadre de l’hôtel des finances dit ne pas être au courant de cette procédure et qu’à ce titre, peut-être que l’Etat du Mali n’a même pas tenté de défendre le dossier au CIRDI. En tout état de cause, il semble que Randgold joue un double jeu, en essayant d’améliorer ses rapports avec l’Etat d’un côté et de l’autre, le poignarder dans le dos.

A suivre.

Rassemblées par Chahana Takiou

Source : 22 Septembre

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