Le 18 avril aux environs de midi, un incendie s’est déclaré à N’Ganou, un village situé à une vingtaine de kilomètres de Banamba. Le sinistre a causé des dégâts matériels, selon le constat de la brigade territoriale de la gendarmerie,  l’équipe médicale et sociale du centre de santé de référence (Csréf) et la Croix Rouge de Banamba, dépêchés  sur place.
Ce n’est qu’aux environs de 13 heures que les autorités locales ont été informées de l’incendie. La mairie de Banamba a aussitôt alerté les villages environnants pour qu’ils aillent prêter main forte N’Ganou en détresse. L’appel a été lancé à travers les médias locaux. Peu de temps après, les autorités de Banamba  furent informées que la situation était sous contrôle.
Néanmoins, la brigade territoriale de gendarmerie a dépêché une équipe avec à sa tête l’adjoint au commandant de brigade pour mesurer les dégâts matériels. Pour la circonstance, une équipe médicale du Csréf comprenant les agents de santé, du Développement social et de la Croix Rouge, a également été  déployée pour apporter secours et assistance aux victimes.
Les pertes matérielles recensées font état de 5 maisons, 6 hangars, une moto, un grenier partis en fumée. Des sommes d’argent en espèces, dont le montant n’était pas encore précisé, ont également été perdues dans le sinistre dont l’origine n’a pu être établi pour le moment. Aucun témoignage fiable n’a pu être recueilli sur le départ de feu.
Le soir même du sinistre, le 1er adjoint du maire de la commune rurale de Banamba, Mahamadou Sidibé, en compagnie d’autres personnalités de la ville, s’est rendu à N’Ganou pour témoigner solidarité et compassion aux habitants du village. Les visiteurs les ont invités à prendre des précautions pour éviter à l’avenir d’autres incendies.
Si l’origine de l’incendie n’est pas encore établi, d’aucuns n’hésitent pas à faire le lien avec les températures inhabituellement caniculaires qui prévalent dans la zone en ce moment. Comme d’ailleurs dans d’autres parties du pays.  La chaleur accablante est accompagnée de vents forts susceptibles de transporter des braises et provoquer ainsi des incendies.
A.    M. TRAORE
AMAP-Banamba

Source : L’ Essor