Derrière cette merveilleuse œuvre artistique se cache une entreprise, le Groupe DANA, en phase de remporter son pari grâce l’intérêt que ses partenaires de plus en plus nombreux attachent au projet. Notamment les habitants de la capitale, principaux bénéficiaires du projet.
Selon Mme Sangaré Fadimata Alzara Touré, la directrice du Goupe Dana, « Bamako Ville Lumière », est né d’une ambition de voir la capitale aussi attractive que celle des pays de la sous-région, à travers une initiative citoyenne. « Bamako Ville Lumière est donc une histoire d’engagement personnel, une volonté d’embellir et d’égayer Bamako à l’instar des autres capitales sous régionales qui rayonnent pendant les périodes de fêtes de fin d’année », explique-t-elle.
« Nous bénéficions de l’assistance technique de la mairie que nous remercions pour son engagement. Par contre le financement de ce projet ne vient pas de la mairie, mais des entreprises citoyennes », précise Mme Sangaré.
Comme dans tout autre projet, l’accomplissement de celui-ci connait un certain nombre de difficultés sur les plans technique et financier, mais cette année la pandémie du coronavirus a affecté le projet. Mais l’initiatrice, Mme Sangaré envisage d’utiliser cette maladie comme une force.
Pour certains Bamakois, la ville lumière « est une bonne initiative qui permet, non seulement de changer l’air, mais aussi de montrer la beauté de notre capitale ». « Noel et la fête de Saint sylvestre sont des fêtes de lumière», estime un habitant de la capitale. D’autres plaident pour que ces décorations lumineuses ne se limitent pas qu’aux périodes de fêtes. « Je vis à Bolibana. Avec le projet Ville Lumière nous sortons pour aller jouer et prendre des photos. Mais quelques jours après, c’est l’obscurité totale », déplore Kadia, qui exhorte les initiateurs et les partenaires du projet à le pérenniser.
Groupe Dana, à l’origine de « Bamako ville lumière », est une entreprise multifactorielle intervenant
Adam DIALLO
Source: Bamakonews