‘’En termes de défis, le chef du gouvernement soutient que le Mali a certes, des défis à relever. Mais que ces challenges ne sont pas au dessus des capacités des Maliens. Il estime que la nation malienne dispose des ressources morales, intellectuelles et physiques nécessaires pour les relever.’’
Alors, qu’attend la Nation malienne pour relever les défis ?
Encore dans l’Indépendant du 14 Février 2018, encore Massiré Diop écrit :
‘’Selon le ministre, (NDLR : Baba Moulaye Haïdara, ministre des Transports) les erreurs qui ont conduit à la faillite de Transrail seront évitées au maximum. C’est ainsi qu’il a assuré que la gestion de cette nouvelle entreprise sera plus exigeante, plus rigoureuse et plus transparente.’’
Les erreurs ne doivent être évitées ni au minium, ni au maximum. Elles doivent tout simplement être…évitées.
Dans Info Matin du 14 février 2018, le confère écrit :
‘’L’humoriste Habib Dembélé alias ‘’Guimba National’’ compte briguer la magistrature suprême en 2018. Son staff de campagne a tenu le samedi 10 février dernier à son domicile à Magnambougou, sa première rencontre. Objectif : élaborer une stratégie de mobilisation autour de sa candidature. Ce n’est pas de la blague, Habib Dembélé dit Guimba national rêve de devenir président de la République du Mali. Après sa première aventure politique de 2002, Guimba National, se prépare à être candidat à l’élection présidentielle de 2018.’’
Bonne chance Guimba national ! Et continue de nous faire… rire.
Encore dans l’info Matin du 14 février 2018, le confère écrit :
‘’Une femme à moto a été braquée avant-hier par deux hommes armés. Les bandits lui ont retiré une somme de 200.000 FCFA. L’incident s’est passé au 7è quartier. Au même moment, un véhicule a été volé à M’balde dans la commune Sonni Ali Ber par 3 hommes armés. Les occupants du véhicule ont été chicotés avant d’être dépouillés de tous leurs biens.’’
Les pauvres ! Ils doivent tout de même remercier le bon Dieu, pour n’avoir été que… ‘’Chicotés’’.et dépouillés de leurs biens.
Dans les Echos du 14 février 2018, le confrère cite Harouna Cissé, ancien ministre, membre du CE Adema.
‘’Beaucoup de gens pensent ce que je dis. Mais, par souci de qu’en dira-t-on ?; évite de s’exprimer. Je voudrais que les gens comprennent que le pouvoir suprême dans le pays se prépare, se règle sur la base de convictions, sur la base de ce que l’on perçoit être l’intérêt national.’’
Comment savez-vous que ‘’beaucoup de gens pensent ce que vous dites ?’’ Sacré ancien ministre !
Dans le soir de Bamako du 14 février 2018, le confrère écrit :
‘’Les cinq piliers de l’islam constituent le fondement du mode de vie islamique. Ces piliers sont : la profession de foi, la prière, la Zakat (soutien financier aux pauvres), le jeûne du mois de Ramadan, et le pèlerinage à la Mecque une fois dans la vie pour ceux qui en ont les moyens.’’
Quand on n’a rien à écrire, on range sa plume.
Encore Dans le soir de Bamako du 14 février 2018, Mamadou Gaba écrit :
‘’Si la déontologie journalistique voudrait que le traitement et la publication de l’information obéissent à une certaine éthique dont l’essence est l’honnêteté intellectuelle, force est de reconnaitre que nombreux sont les journalistes, exerçant pour des médias internationaux, qui ‘’dérapent’’ souvent en écrivant ou en racontant des inexactitudes dès lors qu’il s’agit de divulguer des informations ayant trait à la vie de la nation malienne.’’
Ce ne sont pas seulement les médias étrangers qui ‘’dérapent et racontent des inexactitudes concernant le Mali. Les nôtres, (dans nombre de cas) en font de même. Hélas.
Boubacar Sankaré
Le 26 Mars