Le président de l’interprofession riz, M. Fayiri Bolly, a salué la tenue de ce forum qu’il considère comme «une opportunité majeure pour mobiliser les ressources nécessaires au financement du programme. Pour le chef du gouvernement, le PN-SRI s’aligne sur la vision «Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma» et la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (SNEDD 2024-2033). À ce titre, il a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions nécessaires afin que l’État honore sa contribution, estimée à 60 % du coût total du programme, soit 14,112 milliards de FCFA. Le Premier ministre a également salué l’appui de la coopération allemande dans le renforcement du système rizicole au Mali.
BANQUE MONDIALE : Wencai Zhang reçu par le Premier ministre Abdoulaye Maïga
Le Directeur général et chef de l’Administration du Groupe de la Banque mondiale, M. Wencai Zhang a été reçu en audience par le Premier ministre Abdoulaye Maïga le jeudi 17 avril 2025. Cette visite visait à renforcer la coopération entre la République du Mali et le Groupe de la Banque mondiale, d’échanger sur la vision actuelle des autorités maliennes en matière de coopération au développement et de discuter des stratégies d’amélioration de l’appui de la Banque afin de maximiser son impact sur la résilience et le développement socio-économique du pays. Les échanges ont également porté sur les orientations de la prochaine reconstitution des ressources de l’IDA21, actuellement en préparation.
Monsieur Zhang a salué la qualité de la collaboration entre son institution financière et le Mali. Il a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la vision «Mali kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063» ainsi que la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable (SNEDD) 2024-2033. Le Directeur général a également proposé un accompagnement technico-politique en soutien aux efforts du gouvernement de la Transition. En retour, le Premier ministre a sollicité la reprise de l’Appui budgétaire général (ABG) de la Banque mondiale en faveur du Mali. Et cela dans le total respect des trois principes fondamentaux définis par nos autorités en accord avec la vision du peuple malien : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, et la défense des intérêts vitaux des populations maliennes dans toutes les décisions prises…
À la date du 31 mars 2025, le portefeuille actif de la Banque mondiale au Mali comprenait 19 projets, dont 11 à caractère national et 8 à caractère régional, pour un montant total approuvé de 1 796 millions de dollars US, soit environ 1 077,6 milliards de FCFA. La rencontre s’est tenue en présence du ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.
FINANCES : Le FMI approuve un décaissement de plus de 74 milliards CFA en faveur du Mali
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, le mercredi 16 avril 2025, avoir approuvé un décaissement de 129 millions de dollars (environ 74 175 000 000 FCFA) à la demande du Mali. Ce financement intervient dans le cadre de la Facilité de crédit rapide (FCR) destinée à répondre aux besoins urgents de la balance des paiements, notamment après les inondations qui ont frappé le pays. «Le financement d’urgence au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR) aidera à répondre aux besoins urgents de financement de la balance des paiements engendrés par les inondations. Ce choc exogène a causé des dommages considérables aux infrastructures publiques et détruit les moyens de subsistance, exacerbant l’insécurité alimentaire déjà élevée et les déplacements internes», a déclaré Kenji Okamura, Directeur général adjoint du FMI.
Fragilisée par des chocs climatiques répétés, l’économie malienne évolue dans un contexte de crise sécuritaire, humanitaire et de fortes restrictions financières. À l’issue des discussions avec les autorités, le FMI a souligné «l’importance de poursuivre les réformes structurelles pour garantir une utilisation efficiente des fonds publics, restaurer la crédibilité auprès des partenaires au développement et améliorer le climat des affaires». Notons que, selon le Fonds, le risque de surendettement du Mali reste modéré. Et cela malgré «une dégradation des indicateurs» depuis la dernière analyse de viabilité de la dette menée en 2023.
Source: Le Matin