La justice burkinabè est en possession d’un premier lot de documents d’archives déclassifiés par la France dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, rapporte howafrica. Ce premier lot est composé des archives des ministères des Affaires étrangères et de la défense.
Depuis l’assassinat de Thomas Sankara, la justice burkinabé peine à trouver les coupables car beaucoup de preuves et autres documents liés à l’enquête sont restés chez le colonisateur (la France). Alors, un premier lot de documents d’archives déclassifiés en France dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara a été remis à la justice burkinabè.
[Assassinat de Thomas Sankara : les premières archives françaises transmises à la justice burkinabé]
Il y a un peu plus d’un an, le président français Emmanuel Macron avait promis au Burkina Faso de mettre à sa disposition des documents d’archives dans le cadre de l’enquête sur le décès du président Thomas Sankara en 1987.
La France a transmis ces documents d’archives déclassifiés, des centaines d’auditions et enregistrements jusqu’ici classés” secret défense”, au système judiciaire burkinabè par voie diplomatique le 9 novembre dernier.
[Assassinat de Thomas Sankara : les premières archives françaises transmises à la justice burkinabé]
Le juge d’instruction chargé de l’affaire Thomas Sankara, procède à la classification des documents. Il s’agit de lister tous les documents ou documents reçus, de les classer et de leur attribuer des numéros afin de faciliter leur exploitation. Un travail fastidieux qui prendra du temps.
Un deuxième lot de documents devrait également être envoyé au Burkina Faso dans les semaines à venir.
Ces archives devraient apporter de nouvelles révélations sur l’assassinat de Thomas Sankara.
Thomas Sankara, né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute-Volta et mort assassiné le 15 octobre 1987 alors qu’il était en pleine réunion au siège du conseil de l’Entente à Ouagadougou au Burkina Faso, est un homme d’État anti-impérialiste, panafricaniste et altermondialiste, puis burkinabè, chef de l’État de la République de Haute-Volta rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987
Auteur: afrikmag