Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme s’est prononcé, vendredi soir, sur le rejet des résultats de la Présidentielle gambienne par Yaya Jammeh. Qui a joué ses dernières cartes…
« Tous ceux qui connaissent la personnalité pathologique Yaya Jammeh s’attendaient à cette situation. Ce qui s’est passé aujourd’hui peut surprendre, mais en réalité l’homme s’est toujours positionné comme un Dieu sur terre, comme un chef traditionnel qui a droit de vie et droit de mort sur les Gambiens; on s’attendait à un tel acte », analyse Me Assane Dioma Ndiaye sur la Rfm.
Mais, selon l’avocat, « à quelque chose, malheur peut être bon ». Maintenant que les choses se passent de cette nature, diagnostique Me Ndiaye, « cela permet de résoudre de façon définitive la question gambienne ».
Et le droit de l’hommiste de dégager des pistes de sortie de crise:
« Que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour que Yaya Jammeh soit anéanti pour qu’il puisse céder le pouvoir et que ses hommes qui lui sont fidèles soient neutralisés. Que M. Barrow soit installé dans les rennes du pouvoir. Et que le sort de Yaya Jammeh soit scellé. Et qu’on puisse aller pour une Gambie qui soit soutendue par une gouvernance démocratique ».
Source : senego