Décidément, la ville de Bamako est devenue insupportable et invivable pour le bourgeois-président IBK tant les problèmes sont nombreux et les solutions inexistantes. A peine de retour de Bruxelles, un voyage sans retombées, IBK a refait sa valise pour un autre voyage inutile et risquant dans les pays les plus touchés par l’épidémie à virus Ebola. En effet, c’est à la tête d’une forte délégation que le Président IBK s’est rendu à Conakry le 31 octobre et accueilli par le Professeur Alpha Condé, Président de la Guinée.
Au lieu de rester ici et suivre l’évolution de la situation au Burkina (une bombe à retardement), un pays très impliqué dans la crise malienne et qui a accueilli les rebelles sur son sol et beaucoup d’autres raisons ; entre autres :
– Primo : Un pays frontalier qui est déstabilisé et donc l’urgence de prendre des mesures idoines pour éviter une transportation de la crise au niveau des frontières ; Blaise Compaoré, le président déchu, était le médiateur de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne ; les conditions sécuritaires des milliers de réfugiés maliens et de nombreux autres maliens qui résident là-bas; et surtout maintenant que Blaise n’est plus là-bas que faire pour empêcher ces rebelles de traverser nos frontières pour regagner Kidal ou autres villes maliennes, IBK préfère se promener pour une action de communication qui n’a aucun sens.
A son arrivée en Guinée, IBK dira en conférence de presse à l’aéroport qu’Il ne serait pas normal qu’au moment où le monde entier vient au chevet de la Guinée, l’Afrique soit absente. Mais ce qu’il ignore, ce que l’Union Africaine (UA), en plus de l’argent, a déployé même des hommes pour aider ces pays. Donc, l’Afrique n’est pas restée en marge.
Secundo : Cette visite est tellement inopportune qu’elle distrait les vrais acteurs de lutte contre Ebola et fait perdre le temps aux autorités de ces pays de s’occuper des vraies urgences de l’heure en s’occupant d’un chef d’état et sa suite. Après sa visite ratée aux Aigles du Mali à la veille du match contre l’Ethiopie, IBK vient de faire une autre sortie à problème. Est-il seulement conseillé le bourgeois ?
En se rendant dans ces pays, IBK va certes au delà de ce que les autres ont fait, mais il met également le président de plus des 77% des maliens en danger. Ce que le président IBK n’a pas aussi saisi, le choix du Sénégal de fermer ses frontières avec la Guinée n’était pas de la haine contre les Guinéens, mais de la prévention.
Après son retour, nous avons demandé si IBK et sa suite ont été contrôlés comme exigent les consignes par rapport à tout voyageur en provenance de la Guinée. On nous a répondus que NON, parce qu’ils n’auraient pas été exposés. Donc, pas de quarantaine pour IBK…pour cette fois-ci !
M.KONDO