Joint par nos soins, le Secrétaire général de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM), Moussa Niangaly affirme que le bureau de la Coordination n’est ni de près ni de loin impliqué dans les altercations qui ont causé la mort du jeune étudiant Souleymane Diarra, le jeudi 4 juillet.
A ses dires, l’étudiant Souleymane Diarra aurait perdu la vie lors d’affrontements consécutifs à l’élection des responsables de classe de la FHG, à l’initiative des étudiants de la 1ère année. » La nomination d’un responsable s’effectue en présence des membres de l’organisation de la faculté concernée. Au niveau de la Faculté d’Histoire et de Géographie, le nouveau Secrétaire général n’a pas mis son bureau en place, à plus forte raison superviser la mise en place des responsables », a-t-il précisé.
Il a rappelé que les actes de violence de l’AEEM interviennent le plus souvent lors du renouvellement de nos instances. Cet acte ne s’est pas produit au cours d’une de nos activités. » L’organisation estudiantine n’est ni de près ni de loin impliquée dans cette altercation », a-t-il soutenu.
A l’entendre, depuis deux ans, l’AEEM a pris des mesures pour réduire les actes de violence dans l’espace universitaire mais ce sont des individus venant de l’extérieur qui sèment les troubles. » Nos armes doivent être nos cahiers et nos stylos mais pas des armes blanches et à feu. Car, il faut être dans un environnement calme pour bien étudier » a-t-il insisté.
Et de rappeler à ses camarades que l’université n’est pas un champ de bataille «nous sommes là pour apprendre et l’apprentissage doit se faire dans un espace calme.»
Il a, au nom du bureau, condamné avec la dernière rigueur cet acte qui ne donne pas une bonne image de l’espace universitaire et a demandé aux forces de l’ordre de mener des investigations pour que les auteurs de cet acte soient traduits devant la justice.
Il a, par ailleurs, invité les autorités à aider sa structure pour la sécurisation de l’espace universitaire en y plaçant des postes de contrôle. » J’invite également les étudiants à jouer leur partition en dénonçant les auteurs des actes de violence, le bureau de l’AEEM seul ne peut pas mettre fin à ces actes. Il faut une implication de tous les étudiants « , a-t-il conclu.
Abdoul DEMBÉLÉ
Source: l’Indépendant