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Antiterroriste : FAMa et Barkhane traquent une vingtaine de jihadistes

Une vingtaine de jihadistes “neutralisés” par les forces françaises et maliennes dans la zone de Ménaka. Un cinglant revers pour les éléments du groupe de l’Etat islamique dans le Grand Sahara”.

 

Selon le site français Le Point.fr, une opération conjointe de l’armée malienne et de la force française antijihadiste Barkhane, dans le nord-est du Mali, a permis la “neutralisation” d’une vingtaine de jihadistes, ont annoncé samedi soir les Forces armées maliennes (FAMa).

“Une vingtaine de terroristes neutralisés à Ménaka. Les FAMa et Barkhane mènent une opération conjointe dans la localité d’Akabar, dans le secteur de Ménaka. Cette opération a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes”, a indiqué pour sa part l’armée malienne sur sa page Twitter.

Un groupe jihadiste qui se fait appeler “Etat islamique dans le Grand Sahara” (EIGS) est actif essentiellement dans cette région de Ménaka et de l’autre côté de la frontière avec le Niger. Ce groupe terroriste a revendiqué l’attaque de Tongou, en octobre 2017 au Niger. Cette embuscade avait coûté la vie à quatre soldats américains et quatre militaires nigériens.

Des interrogations sur la portée des actions terroriste du groupe EIGS, Etat islamique au Grand Sahara. Est-il en perte de vitesse après les opérations qui l’ont visé en août 2018? En son temps, l’état-major de l’armée française rappelle que la force Barkhane a remporté d’importants succès contre le groupe terroriste d’Adnane Abou Walid al-Sahraoui depuis novembre 2017.

Affaiblissement de l’EIGS

L’année dernière, l’un des principaux responsables du groupe, Mohamed Ag Allouer a été tué dans une opération aérienne de l’armée française toujours dans la région de Ménaka. « Cette perte c’est un coup dur supplémentaire pour l’EIGS. Mohamed Ag Allouer est considéré comme un responsable actif de l’embuscade du 4 octobre 2017 à Tongou au Niger, au cours de laquelle cinq militaires nigériens et quatre militaires américains avaient trouvé la mort. Il est également responsable de l’exécution de 30 civils à Wakazé, dans le secteur frontalier Mali-Niger, le 27 avril 2018 », a en croire le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Patrick Steiger en son temps.

Et à la mi-août 2018, le jihadiste Sultan Ould Badi, qui avait rejoint EIGS, se rendait aux autorités algériennes. En effet, il était le chef de la katiba Salaheddine, une katiba du groupe de l’Etat islamique dans le Grand Sahara.

« On considère que le groupe terroriste EIGS est désormais affaibli », ajoute le colonel Steiger. Selon lui, ‘’EIGS est déstructuré par la perte de certains cadres de haut niveau, il est désorganisé avec la perte de capacité de ravitaillement dont le groupe de Mohamed Ag Almouner était en partie responsable. Il a ainsi perdu sa liberté d’action, perdu sa liberté de trafic dans cette zone, donc la zone frontalière entre le Mali et le Niger, sa zone de prédilection’’.

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