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Air Algérie : des inspecteurs du monde entier mobilisés pour l’enquête

« L’enquête sera conduite en concertation étroite avec les autorités maliennes, burkinabées, algériennes et espagnoles », a expliqué Laurent Fabius.

 

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L’enquête, qui débute, pour connaître les causes de l’accident jeudi de l’avion d’Air Algérie, va associer autorités et enquêteurs de plusieurs pays concernés, ont annoncé vendredi les autorités françaises. Les présidents français et malien se sont entretenus au téléphone vendredi matin et sont convenus, à la demande du Mali, de « travailler en étroite coopération » pour élucider les circonstances de l’accident. « L’enquête sera conduite en concertation étroite avec les autorités maliennes, burkinabées, algériennes et espagnoles », a expliqué le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, dans une déclaration à la presse.

« Des radars couvrent les zones de trafic les plus denses »

« Le Liban, le Burkina, le Canada, le Chili, le Luxembourg et la Roumanie, dont des ressortissants comptent parmi les victimes, nous ont adressé des demandes d’assistance. Elles seront bien sûr honorées », a-t-il ajouté. La réglementation internationale en matière d’accidents aériens « prévoit que l’État sur le territoire duquel s’est produit l’accident, il s’agit du Mali, est chargé de l’enquête de sécurité », a souligné le secrétaire d’État aux Transports, Frédéric Cuvillier, dans la même déclaration à la presse. « Des représentants des différents pays sont également associés et participent à l’enquête : l’État d’immatriculation de l’avion, l’Espagne, l’État de la compagnie aérienne, l’Algérie, l’État du constructeur de l’avion, les États-Unis, et les États dont de nombreux ressortissants font partie des victimes, c’est le cas de la France », a-t-il poursuivi.

« Une équipe du BEA (Bureau enquêtes et analyses, dépendant du ministère des Transports), ainsi que des légistes de l’institut de recherche de la gendarmerie nationale s’envolent aujourd’hui même pour Bamako. Ils rejoindront dans les petites heures du matin les lieux de la catastrophe », a encore précisé le ministre des Affaires étrangères. L’enquête de sécurité se déroulera en trois étapes : recueil et préservation des données, qui dure quelques jours, examen et recherche, dont la durée est variable, notamment selon l’état des boîtes noires, et enfin une phase d’analyse et de conclusion.

M. Fabius a expliqué que « l’organisation du contrôle aérien en Afrique suit des règles qui sont des règles classiques définies par l’OACI », l’Organisation internationale de l’aviation civile. Ainsi, « des radars couvrent les zones de trafic les plus denses », comme en Europe, tandis que, « pour les zones moins denses, non couvertes par ces radars, les pilotes doivent se signaler oralement, par radio à leur passage à différents points géographiques ».

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