Cela fait des années que plus de 800 fonctionnaires, selon de nombreuses sources, ont suivi des cours dans des écoles supérieures afin de bénéficier d’un avancement en grade et en statut en fonction de leur service. Cependant, il nous est revenu qu’au terme de leur formation, les diplômes obtenus par ces agents semblent être ignorés au niveau du département du Travail et de la Fonction publique. Raison évoquée : ledit département reprocherait à ces fonctionnaires de ne pas bénéficier d’un congé de formation avant d’entreprendre les études. Les nombreuses explications données par les membres de ce collectif composés des agents des impôts, des douanes… n’ont pas permis de faire bouger les lignes. L’affaire a été transportée au niveau des juridictions du pays qui, après avoir fini de vider le dossier ont recommandé que ces fonctionnaires soient remis dans leurs droits. Sauf qu’au niveau du département du Travail et de la Fonction publique on trainerait les pieds avec pour arguments qu’ils attendent toujours l’aval des plus hautes autorités du pays. Alors la question qui est de nos jours sur les lèvres est de savoir comment l’application d’une décision de justice doit être banalisée dans le Mali nouveau et suspendue à l’avis d’une autorité ? Il nous revient que le dossier sera à nouveau au centre des discussions sur la table de l’actuel ministre du Travail et de la Fonction publique, Dr. Fassoum Coulibaly, qui, selon nos sources, maîtrise très bien cette affaire depuis qu’il occupait le poste du directeur national du travail. Aussi des langues commencent à se délier au sein de ce collectif pour la simple raison que certains membres de ce regroupement auraient été régularisés. Comment et pourquoi ? Mystère et boule de gomme ! Affaire à suivre
Kassoum Théra