Le porte-parole du Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), un groupe armé séparatiste au Nord Mali, Mossa Ag Attaher a indiqué qu’ils sont « loin de dire que l’accord de paix d’Alger est nul », selon une note mercredi.
« Il y a eu un énorme travail qui a été fait », selon M. Ag Attaher, parlant de l’accord d’Alger.
Le 25 février, la médiation d’Alger a proposé aux parties aux pourparlers (le gouvernement malien, les mouvements séparatistes et les groupes armés favorables à l’unicité du pays) un projet d’accord de paix.
Pour lui le document de la médiation qui « contient des éléments pouvant être importants pour aller vers la paix, a aussi des tares et des faiblesses à (leurs) yeux et à ceux de (leurs) bases respectives ».
Le 1er mars, les mouvements armés qui ont déclenché une rébellion en janvier 2012 au Mali pour revendiquer l’ »autonomie » ou le « fédéralisme » des régions du nord (Tombouctou, Gao et Kidal entre autres) se sont abstenus de signer l’accord de paix d’Alger, un document qu’a paraphé le gouvernement et des groupes armés favorable à l’unicité du pays.
Les séparatistes avaient demandé un « temps » pour consulter leurs bases avant toute signature de l’accord.
Depuis le 28 février, des centaines de personnes manifestent au nord du Mali, notamment à Kidal à plus de 1.541 km de Bamako, pour protester contre le document de la médiation qui selon eux ne répond pas à leurs revendications.
La médiation d’Alger débutée en juillet 2014 et ayant comme chef de file l’Algerie a été suspendue quatre fois de suite avant d’être reprise le 16 février 2015 qui a abouti à la signature d’une déclaration de cessez-le-feu le 19 février.
Source: Pressafrik