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Accès à l’eau potable : Le calvaire de certains habitants de Bamako

La célébration mondiale de l’eau qui s’est déroulée à Bamako sous le thème : « La place de l’eau dans nos sociétés et comment la protéger ». Cette Journée est un évènement annuel, qui met l’accent sur l’importance de l’accès universel à des installations d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène au Mali et dans les pays en développement.

 

Par ailleurs, les populations de certains quartiers souffrent énormément pour accéder à l’eau. Par exemple, les logements sociaux à ATTbougou précisément les nouveaux bénéficiaires des logements sociaux, l’eau du robinet est une denrée rare. Il est de même dans certains quartiers comme Doumanzana, Dialakoroboubou, Baconi Razel, Boulkassoubougou, Sangarebougou pour ne citer que ceux-ci.

Ces pauvres habitants de ces secteurs peuvent faire 72 h sans l’eau du robinet. Après 72h, pour avoir quelques bitons d’eau, il faut être noctambule en veillant jusqu’à 3 h ou 4 h du matin. « Je me réveille tous les jours à 3 h du matin pour guetter le robinet afin de remplir mes bitons. Il arrive souvent que l’eau ne vient même pendant 72 h et nous nous approvisionnons à partir des vendeurs de bitons d’eau », témoigne Maimouna Samaké. Face à cette difficulté d’accès à l’eau, certaines femmes et les enfants se rabattent sur les fontaines d’eaux privés de quelques grands bonnets du quartier.

Plus révoltant, les factures exorbitantes tombent à la fin du mois et qui ne correspondent pas à la consommation de l’eau d’où la colère des habitants. « Nous payons chers ce qu’on n’a pas consommé », fustige D. Dembélé, un porteur d’uniforme à ATTbougou.

Au-delà de la pénurie, la qualité de l’eau du robinet est remise en cause par les consommateurs. Au goût et à l’apparence, beaucoup de Maliens s’interrogent si l’eau du robinet est une eau potable. Des doutes planent!

Cette pénurie d’eau est récurrente à Bamako en période de chaleur où la demande est forte. Au niveau de la société de gestion de l’eau (SOMAGEB), elle est incapable de satisfaire les clients.

Au niveaux des autorités de la gestion de l’eau, c’est le même refrain. « Il y a des travaux en cours au niveau de la station de Pompage, une fois que ces travaux finissent la pénurie d’eau sera un mauvais souvenir », argue un cadre de la SOMAGEP.

Le nouveau ministre le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré a exprimé son impuissance face à ce phénomène en déclarant que « l’approvisionnement de l’eau potable à travers le monde n’est pas encore assuré partout et qu’il est plus difficile de fournir à tous de l’eau donc nous avons besoin pour survivre et prospérer, si les écosystèmes ne sont pas protégés et restaurés », a appris l’AMAP de source officielle.

Dily Kane

Source : Mali24

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